"Nous n'avons pas l'intention d'envahir le Liban", déclare Joshua Zarka, ambassadeur d'Israël en France
"Ce que nous essayons de faire, c'est permettre le retour dans notre population qui devrait être chez elle dans le nord du pays", insiste l'ambassadeur, mardi sur France Inter.
"Nous n'avons pas l'intention d'envahir le Liban", déclare mardi 1er octobre sur France Inter Joshua Zarka, ambassadeur d'Israël en France. Israël a annoncé mardi lancer des opérations terrestres "limitées" dans le sud du Liban.
"Ce que nous essayons de faire, c'est permettre le retour dans notre population qui devrait être chez elle dans le nord du pays", insiste l'ambassadeur. "Ils ne sont plus chez eux depuis presque un an, car immédiatement après le 7 octobre, le Hezbollah nous a attaqués et nous a forcés à évacuer toute la population", rappelle Joshua Zarka.
Il affirme qu'Israël "a maintes fois essayé de trouver une situation diplomatique" mais "la diplomatie a échoué jusqu'à présent et on a été forcé d'utiliser la force". "L'idée, c'est de forcer le Hezbollah à ne plus être au bord de la frontière", insiste Joshua Zarka. "Je ne sais pas si c'est une question de jours ou de semaines, mais ce n'est certainement pas une question de mois", assure-t-il.
La mort de Nasrallah, "une étape très importante"
Selon l'ambassadeur d'Israël en France, l'assassinat du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, "est une étape très importante qui permettra de changer la situation au Liban". Cela "permettra à nos deux populations de vivre en paix", parce qu'il "n'y a aucune raison de ne pas vivre en paix avec les Libanais", ajoute Joshua Zarka. Selon lui, l'État-major du Hezbollah a été "complètement" décimé par Israël et "une grande partie de leurs missiles a été détruite". Mais "le fait est qu'après ces opérations le Hezbollah a continué à tirer des missiles et des roquettes contre Israël", déplore-t-il.
Interrogé sur le nombre de Français encore otages du Hamas, depuis l'attaque du 7 octobre dans le sud d'Israël, Joshua Zarka confirme la présence de deux ressortissants français. Il y avait "des signes de vie, il y a quelques mois" de ces deux otages français du Hamas, affirme-t-il, tout en précisant ne pas savoir s'ils sont encore en vie. Le 7 octobre, 256 otages ont été capturés par le Hamas. "Il en reste 101", dont "effectivement deux Français" mais "nous ne savons pas combien sont encore vivants", conclut l'ambassadeur.
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