Plan de paix pour Gaza : le Hamas mène une campagne de répression dans l'enclave

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Article rédigé par France 2 - M. De Chalvron, @RevelateursFTV, O. Sauvayre - Édité par l'agence 6Medias
France Télévisions

Une vidéo choc a été diffusée par le Hamas à la télévision, 48 heures après le retrait israélien et la libération des otages. Une scène d'exécution en pleine rue de "collaborateurs", selon les termes de l'organisation terroriste. La population civile est dans l'attente de l'arrivée des camions d'aide humanitaire.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Cinq jours après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, les hommes armés du Hamas se déploient dans toutes les villes de la bande de Gaza. Le mouvement islamiste entend rétablir l'ordre et utilise la manière forte. Sur une vidéo de propagande, on les voit exécuter des hommes présentés comme des collaborateurs d'Israël. De quoi faire réagir le président américain : "À terme, dit-il, le Hamas doit rendre les armes".

"Ils ont tué quelques membres de gangs. Et pour être honnête, pour l'instant, ça ne me dérange pas. Mais ils vont désarmer, parce qu'ils ont dit qu'ils allaient désarmer, et s'ils ne le font pas, on les désarmera nous-mêmes", a averti Donald Trump.

Des contretemps dans l'accord de paix

Autre contretemps, dans le plan prévu par Donald Trump ; la restitution des corps des otages décédés ne se déroule pas comme prévu. Mardi 13 octobre, le Hamas a rendu quatre nouveaux cadavres. Mais seuls trois d'entre eux ont pu être identifiés par Israël. La quatrième dépouille ne correspondrait à aucun des otages.

Le Hamas devait restituer 28 corps, mais seulement sept d'entre eux ont été rendus. Israël dénonce une violation de l'accord de cessez-le-feu. Faut-il y voir des représailles ? L'aide humanitaire rentre moins vite que prévu dans Gaza, dévastée. Et pour cause, le poste frontière de Rafah qui devait ouvrir ce mercredi matin est resté fermé pour l'instant. Officiellement, Israël invoque des raisons logistiques. Des centaines de camions chargés de nourriture, notamment, attendent toujours de pouvoir entrer dans la bande de Gaza.

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