Pourparlers pour une trêve à Gaza : "On est favorables à tout ce qui pourrait permettre de faire revenir des otages", déclare l'avocat Patrick Klugman
Patrick Klugman, l'avocat de plusieurs familles d'otages franco-israéliens, était l'invité de franceinfo mardi.
"On est favorables à tout ce qui pourrait permettre de faire cesser cette situation et de faire revenir des otages", déclare, mardi 7 mai sur franceinfo, Patrick Klugman, avocat de plusieurs familles d'otages franco-israéliens. Lundi soir, le Hamas a dit avoir informé l'Egypte et le Qatar, pays médiateurs avec les États-Unis, qu'il avait "approuvé leur proposition pour un accord de cessez-le-feu" avec Israël. Cette proposition est "loin des exigences israéliennes", a rétorqué le bureau du Premier ministre Benjamin Nétanyahu.
"Le moment est venu pour toutes les parties concernées de tenir leur engagement et de transformer cette opportunité en un accord pour le retour de tous les otages", a réagi le Forum des familles, une association israélienne de proches d'otages.
"Il faut que cette situation cesse"
"Il faut que cette situation cesse", abonde maître Patrick Klugman. "Il y a plus d'une centaine de citoyens israéliens qui ont été arrachés à leurs familles dont nous ne savons pas s'ils sont vivants ou morts", rappelle-t-il. Pour lui, "on a totalement oublié" en France "qu'il y a une prise d'otage encore en cours" à Gaza.
Les familles d'otages franco-israéliens qu'il représente "voudraient croire que le Hamas est un négociateur de bonne foi et qu'une trêve permettrait d'obtenir satisfaction". Or, "l'expérience à cet égard est discutable, parce qu'il y a eu des trêves qui ont permis des retours d'otages et en même temps, nous savons que le Hamas refuse pertinemment comme base de discussion le retour de tous les otages, alors que ce serait quand même la moindre des choses", souligne-t-il.
Pour l'avocat, "les Israéliens, même les familles d'otages" font face à un dilemme. "Tout le monde se dit 'bien sûr qu'il faut que tout soit mis en œuvre pour que les otages rentrent, mais pas au prix que cela puisse recommencer, comme ça a été le cas le 7 octobre'". Il rappelle le "précédent" Gilad Shalit, détenu pendant plus de cinq ans par le Hamas. La libération du soldat israélien, en 2011, s'est faite "au prix de celle de 1 000 prisonniers palestiniens, dont Yahya Sinouar, qui a organisé les attaques du 7 octobre".
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