: Vidéo Aide humanitaire pour Gaza : au cœur d'un largage de palettes de denrées alimentaires par l'armée française
Les largages aériens de denrées alimentaires à destination des habitants de Gaza se poursuivent depuis la Jordanie. Franceinfo est montée à bord d'une rotation effectuée par l'armée française.
/2023/09/12/boris-loumagne-65007cf2eac8d593624457.png)
/2025/08/04/img-0472-photoroom-68906e159ca7c100753227.png)
Un flux incessant. Depuis une semaine, les rotations aériennes s'enchaînent au-dessus de Gaza. Plusieurs pays, dont le Royaume-Uni, la Belgique ou le Canada livrent par les airs des vivres aux deux millions d'habitants du territoire palestinien. La France est engagée dans ces opérations. Depuis le vendredi 1er août, trois largages ont été effectués par les forces françaises depuis Amman, en Jordanie, pays d'où décollent les avions. Franceinfo est montée dans l'un de ces gros-porteurs, dimanche.
L'armée française mobilise un de ses avions de transport C130. Derrière ces opérations, on retrouve les hommes du 1ᵉʳ régiment de train parachutiste. Le gros-porteur charge dimanche midi quatre palettes de vivres, soit en moyenne quatre tonnes de vivre, dont du lait en poudre ou de la farine.
"Trouver les images satellites les plus récentes"
La France, comme les autres pays mobilisés, ne décide pas des produits envoyés : c'est la Jordanie qui a la main sur le choix des denrées alimentaires livrées. "Nous sommes en étroite collaboration avec notre partenaire jordanien pour qu'il nous fournisse des informations sur les zones de largage, sur les caractéristiques de ce que nous devons larguer. Et charge à nous, en essayant de partager les informations avec les autres nations, de trouver les images satellites les plus récentes et les données météo les plus adéquates pour que les largages se passent au mieux", soutient le commandant Pierrick, pilote du C130.
/2025/08/04/img-0406-1-68906bdeea954221641471.jpg)
Il faut une heure pour rallier la bande de Gaza, la base aérienne d'Amman n'étant qu'à quelques centaines de kilomètres de l'enclave palestinienne. L'avion vole à environ 500 mètres d'altitude, une hauteur d'où l'on peut clairement observer les ruines qui jonchent le territoire palestinien, avec certains quartiers entièrement rasés. On peut également voir des camps de fortune, avec des tentes, mais peu de personnes et aucune voiture. Une installation qui traite l'eau semble à l'arrêt, avec des impacts de frappes tout autour. La plupart des bâtiments ont soit été détruits, soit été endommagés.
"Ces procédures sont toujours risquées"
La sécurité est de mise sur chaque rotation. Dimanche, lors du troisième largage effectué par l'armée, il a fallu deux passages pour délivrer les palettes par voie aérienne. La trappe de la soute s'est ouverte, mais un problème technique empêche la livraison. L'avion doit faire demi-tour pour arriver, cette fois, à larguer les quatre tonnes de vivres. "Au niveau de ce largage, on a eu un doute sur des mouvements au sol aux alentours de la zone de largage, explique le commandant Pierrick. On a préféré interrompre le largage. Ces procédures sont toujours risquées, dans tous les cas, on ne pourra pas éliminer le risque totalement. Mais, s'il y a des mouvements proches, on préfère éviter de larguer, revenir et voir si la situation est claire afin de larguer une deuxième fois."
Sur la base aérienne d'Amman, huit avions gros-porteurs sont présents et peuvent effectuer un vol par jour. Avec ces forces en présence, 32 tonnes de denrées alimentaires peuvent être larguées quotidiennement. "L'une des difficultés, c'est qu'on n'a pas de soutien au sol. On ne peut pas avoir d'indications précises sur les résultats [des largages]", précise le commandant Pierrick. La route reste un accès plus simple pour acheminer cette aide internationale, mais à ce jour, Israël n'a que très partiellement levé son blocus.
À regarder
-
Retour de S. Lecornu : peut-il tenir ?
-
"Je ne l'ai pas tuée" : Cédric Jubillar réaffirme son innocence
-
Oeufs, à consommer sans modération ?
-
Ours : ils attaquent même dans les villes
-
Ce radar surveille le ciel français
-
On a enfin réussi à observer un électron !
-
"Manifestation des diplômés chômeurs, un concept marocain !"
-
Crise politique : "La dernière solution, c'est la démission du président de la République"
-
Le loup fait taire la Fête de la science
-
Les tentatives de suic*de en hausse chez les adolescentes
-
Défi chips : alerte dans un collège
-
Quand tu récupères ton tel à la fin des cours
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
Teddy Riner s'engage pour sensibiliser sur la santé mentale
-
Suspension de la réforme des retraites : les gagnants et les perdants
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
L'espoir renaît à Gaza après l'accord de cessez-le-feu
-
Une école pour se soigner et réussir
-
Taux immobiliers : est-ce le moment d'acheter ?
-
La panthéonisation de Robert Badinter
-
Cancer : des patientes de plus en plus jeunes
-
"Le Bétharram breton" : 3 établissements catholiques dénoncés par d'anciens élèves
-
Cessez-le-feu à Gaza : un premier pas vers la paix
-
Quand t'as cours au milieu des arbres
-
Il gravit la tour Eiffel en VTT et en 12 min
-
Pourquoi on parle de Robert Badinter aujourd'hui ?
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
La tombe de Robert Badinter profanée à Bagneux
-
Accord Hamas-Israël, la joie et l’espoir
-
"Qu’on rende universelle l'abolition de la peine de mort !"
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter