: Reportage "Plus on met la pression, moins on a de chance de les revoir en vie" : en Israël, l'inquiétude des familles d'otages après la nouvelle offensive sur Gaza-ville
Depuis lundi, l'armée israélienne intensifie son opération militaire sur la ville de Gaza.
Dès qu'elles ont compris que l'opération sur Gaza s'intensifiait, des familles d'otages sont venues crier leur opposition sous les fenêtres du Premier ministre israélien. Depuis lundi 15 septembre, plusieurs d'entre elles protestent près de la résidence de Benyamin Netanyahou, à Jerusalem. Elles craignent que les otages soient sacrifiées dans la prise de la ville de Gaza et elles comptent maintenir la pression.
Sur le bout de bitume occupé par les manifestants on compte quatre tentes grises, symbole de leur détermination à se faire entendre. Les premiers sont arrivés lundi soir explique Eli Eliezer, habitué de ces manifestations : "La nuit dernière, à minuit, quand l'opération a commencé dans la ville de Gaza, l'interprétation c'est que ce gouvernement a prouvé qu'il voulait sacrifier tous les otages et les soldats qui avancent et combattent."
"Un accord qui ramènera tout le monde à la maison"
Derrière ce rassemblement il y a une forme d'angoisse. L'opération militaire estime Shaï, un ancien soldat, met la vie des otages en péril : "Les renseignements disent qu'une partie d'entre eux sont retenus dans la ville de Gaza. Donc plus on met la pression, moins on a une chance de les revoir en vie."
Devant les micros et les cameras Karmit Palty Katzir ne s'adresse pourtant plus au Premier ministre. Son frère est mort en captivité. Elle en appelle à Donald Trump : "Notre Premier ministre Nétanyahou ne nous écoute pas mais il vous écoutera vous. Amenez-le à la table pour un accord qui ramènera tout le monde à la maison." Mais l'entrée de l'armée a Gaza n'a mobilisé que quelques centaines de personnes à Jerusalem. Elle n'a visiblement pas provoqué un soulèvement dans la population.
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