Vidéo "Notre objectif n'est pas d'occuper Gaza", se défend Benyamin Nétanyahou après les critiques visant son nouveau plan militaire pour l'enclave palestinienne

Publié le 10/08/2025 16:25 Mis à jour le 10/08/2025 20:35

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franceinfo

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"Une fois que les terroristes auront déposé les armes, Gaza sera démilitarisée, des zones de sécurité aux frontières d'Israël seront installées, une administration civile sera mise sur pied", a promis le Premier ministre israélien.

Sous pression après l'annonce de son nouveau plan militaire prévoyant la prise de contrôle de la ville de Gaza, Benyamin Nétanyahou a répondu aux critiques, dimanche 10 août. Lors d'une conférence de presse à destination de la presse étrangère, le Premier ministre israélien a réaffirmé que "l'objectif" n'était "pas d'occuper" l'enclave palestinienne. "Une fois que les terroristes auront déposé les armes, Gaza sera démilitarisée, des zones de sécurité aux frontières d'Israël seront installées, une administration civile sera mise sur pied", a-t-il assuré. Israël "n'a pas d'autre choix pour terminer le travail" et ce plan est le "meilleur moyen de terminer la guerre".

En parallèle de sa prise de la ville de Gaza, le dirigeant israélien a promis de mettre en place "des couloirs protégés" pour laisser passer des camions remplis d'aide humanitaire, mais aussi de faire des largages par avion de colis, alors que la famine a déjà tué plusieurs dizaines de personnes à Gaza ces dernières semaines.

Benyamin Nétanyahou promet vouloir "libérer la plupart des otages"

Dimanche soir, dans une conférence de presse réservée cette fois uniquement aux médias israéliens, Benyamin Nétanyahou a promis vouloir "libérer la plupart des otages et vaincre le Hamas pour y mettre un terme définitif. "La guerre dure depuis longtemps, notamment parce que nous avons marqué une pause pour libérer les otages", a-t-il déclaré selon des propos relatés par Haaretz.

Enfin, il a défendu l'interdiction faite aux journalistes de pénétrer à Gaza en raison d'une impossibilité de garantir leur "sécurité". "Tout ce qu'on fait, c'est pourchasser les terroristes, pas tuer les civils. Nous cherchons à limiter les victimes civiles", assure aussi le Premier ministre, alors que le bilan de la guerre dépasse 61 000 morts dans l'enclave palestinienne, selon le ministère de la Santé local, qui dépend du Hamas.