Nucléaire iranien : Israël refuse que "le régime le plus dangereux" se dote de "l'arme la plus dangereuse"

De nouvelles négociations entre les Etats-Unis et l'Iran sur le dossier du programme nucléaire iranien ont eu lieu à Oman dimanche.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La centrale nucléaire de Bouchehr (Iran), le 29 avril 2024. (MORTEZA NIKOUBAZL / NURPHOTO / AFP)
La centrale nucléaire de Bouchehr (Iran), le 29 avril 2024. (MORTEZA NIKOUBAZL / NURPHOTO / AFP)

Une prise de parole à l'heure d'un quatrième cycle de pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran. Le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar, a estimé dimanche 11 mai que l'Iran ne devrait pas pouvoir se doter de "l'arme la plus dangereuse au monde", au moment où Washington et Téhéran discutaient de nouveau du programme nucléaire iranien. "Le régime le plus dangereux ne doit en aucun cas obtenir l'arme la plus dangereuse au monde. Ses installations d'enrichissement d'uranium doivent être démantelées", a insisté le ministre des Affaires étrangères israélien, lors d'une conférence de presse à Jérusalem avec son homologue allemand, Johann Wadephul. 

Les Etats-Unis et l'Iran ont poursuivi à Oman leurs négociations sur le programme nucléaire de Téhéran. Le chef de la diplomatie iranienne a réaffirmé que le droit de son pays à l'enrichissement d'uranium était "non négociable". "Le quatrième cycle de négociations indirectes entre l'Iran et les Etats-Unis est terminé. Des discussions difficiles mais utiles pour mieux comprendre les positions des uns et des autres et pour trouver des moyens raisonnables et réalistes pour surmonter les divergences", a déclaré sur X le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmaeil Baqaei.

Ces pourparlers américano-iraniens visent à conclure un nouvel accord censé empêcher l'Iran de se doter de l'arme atomique – une ambition que Téhéran a toujours niée – en échange d'une levée des sanctions qui paralysent son économie. L'Iran enrichit actuellement l'uranium à 60%, bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l'accord de 2015, alors qu'un taux de 90% est nécessaire pour un usage militaire. 

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