Des forces soutenues par Washington lancent une offensive sur Raqqa, fief de l'Etat islamique en Syrie
Des combattants kurdes et arabes, soutenus par les Etats-Unis, ont lancé dimanche une offensive contre la "capitale" de l'EI en Syrie.
La force arabo-kurde soutenue par les Etats-Unis a lancé, dimanche 6 novembre, une offensive pour reprendre la ville de Raqqa, capitale de facto du groupe Etat islamique (EI) en Syrie. "La grande bataille pour la libération de Raqqa et de sa province a commencé", a annoncé une commandante des Forces démocratiques syriennes (FDS), lisant un communiqué dans la ville d'Aïn Issa, située à plus de 50 km au nord de Raqqa.
"Nous allons dans un premier temps nous efforcer d'isoler Raqqa afin de préparer un assaut pour libérer la ville" des jihadistes, confirmé un responsable américain. La ville est aux mains de l'EI depuis deux ans et demi. Cette annonce très attendue intervient au moment où une opération est en cours pour déloger l'EI de son bastion de Mossoul, en Irak.
"La bataille ne sera pas facile"
Cette opération, baptisée "Colère de l'Euphrate", a débuté samedi soir, selon cette commandante. Un porte-parole des FDS basé à Hassaké (nord-est de la Syrie) a affirmé que l'opération allait se dérouler "en deux étapes : libérer la province de Raqqa pour isoler la ville, puis contrôler la ville".
"La coalition a fourni une première livraison d'arsenal et d'équipements, dont des armes anti-chars", a-t-il ajouté. Mais, a-t-il averti, "la bataille ne sera pas facile et a besoin d'opérations précises et prudentes. L'EI défendra son bastion car il sait que la perte de Raqqa signifie sa fin en Syrie".
"Aucun rôle turc" dans l'offensive
D'après les responsables américains, les FDS sont formés de 30 000 combattants. Les deux tiers sont des Kurdes et le reste, des Arabes. Les FDS ont été promus par Washington comme un allié clé dans la lutte contre l'EI, mais cette alliance est compliquée par l'opposition féroce des Turcs aux Kurdes.
La coalition arabo-kurde a donc annoncé, dimanche, s'être mise d'accord avec les Etats-Unis sur le fait "qu'il n'y aura aucun rôle turc ou des rebelles qui leur sont alliés dans l'offensive" contre Raqqa.
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