Etats-Unis : l'un des membres des "Beatles" du groupe terroriste Etat islamique condamné à la prison à vie
El Shafee el-Sheikh a été jugé coupable du meurtre de quatre américains, lorsque la cellule des "Beatles" était active en Syrie entre 2012 et 2015. Ses avocats ont annoncé leur intention de faire appel.
Son groupe était spécialisé dans la capture, la torture et l'exécution d'otages occidentaux. El Shafee el-Sheikh, membre de la cellule des "Beatles" au sein du groupe jihadiste Etat islamique (EI), a été condamné à la prison à vie par un tribunal américain pour le meurtre de quatre américains, vendredi 19 août. Ses avocats ont annoncé leur intention de faire appel.
L'homme de 34 ans, arrêté par les forces kurdes syriennes en 2018, avait été déclaré coupable en avril par un jury populaire du meurtre de deux journalistes, James Foley et Steven Sotloff, et de deux travailleurs humanitaires, Peter Kassig et Kayla Mueller. Le juge fédéral du tribunal d'Alexandria, dans l'Etat de Virginie, a condamné l'accusé à huit peines de prison à perpétuité simultanées.
Des otages exécutés pour des vidéos de propagande
Radicalisés à Londres et actifs en Syrie entre 2012 et 2015, les quatre "Beatles" sont accusés d'avoir supervisé la détention d'au moins 27 journalistes et travailleurs humanitaires venus de plusieurs pays dont les Etats-Unis, le Royaume-Uni ou la France. Le groupe, surnommé "Beatles" en raison de l'accent britannique de ses membres, avait gagné une sinistre notoriété en mettant en scène l'exécution de captifs dans des vidéos de propagande insoutenables. Au procès d'El Shafee el-Sheikh, dix anciens otages européens et syriens avaient décrit des simulations de noyade, des chocs électriques ou des simulacres d'exécution.
Un autre membre des "Beatles", arrêté en même temps que El Shafee el-Sheikh, a plaidé coupable en septembre 2021 et a été condamné à la prison à vie en avril. Un autre membre présumé du groupe a aussi été inculpé et présenté à la justice britannique jeudi 11 août. Le plus connu du groupe, le Britannique Mohammed Emwazi, alias "Jihadi John", a quant à lui été tué par un drone américain en Syrie en 2015.
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