Liban : au moins 23 morts dans un double attentat à Beyrouth
L'attaque, commise à proximité de l'ambassade d'Iran, a été revendiquée par les Brigades Abdullah Azzam, un groupe jihadiste lié à Al-Qaïda.
Deux explosions ont fait au moins 23 morts et 146 blessés, mardi 19 novembre, à Beyrouth (Liban), près de l'ambassade d'Iran. Le double attentat, revendiqué par un groupe lié à Al-Qaïda, est la première attaque contre la République islamique depuis le début du conflit en Syrie.
Soutien indéfectible du président syrien Bachar al-Assad, l'Iran avait dépêché des experts militaires et encouragé le Hezbollah libanais ainsi que des miliciens chiites irakiens à participer aux combats aux côtés du régime Assad permettant à son armée de remporter des victoires sur le terrain.
Que s'est-il passé ?
"Les explosions se sont produites à 9h40 (7h40 GMT) de manière presque concomitante. La première est due à un kamikaze qui conduisait une moto, la deuxième à un autre kamikaze, conduisant un 4x4", selon un communiqué de l'armée libanaiseAu moins 23 personnes ont été tuées et 146 blessées, affirme le ministre libanais de la Santé, Ali Hassan Khalil.
Le conseiller culturel de l'ambassade, cheikh Ibrahim Ansari, a succombé à ses blessures en fin d'après-midi, a appris l'AFP de source hospitalière. Un gardien de l'ambassade, de nationalité iranienne, figure parmi les morts, selon les médias iraniens. Hormis le poste du gardien qui a été dévasté, le bâtiment de la chancellerie n'a pas été endommagé. Les façades d'au moins quatre immeubles voisins ont été pulvérisées et des dizaines de motos et de voitures calcinées.
L'attaque a-t-elle été revendiquée ?
L'attentat a été revendiqué par les Brigades Abdullah Azzam, un groupe jihadiste lié à Al-Qaïda. "Il s'agit d'une double attaque pour laquelle deux de nos héros, des sunnites du Liban, sont tombés en martyrs", écrit Sirajeddine Zreikat, un responsable des Brigades Abdallah Azzam. Il a prévenu que les attentats se poursuivraient au Liban tant que le Hezbollah continuerait de combattre les rebelles en Syrie aux côtés du régime.
Quelques minutes avant cette revendication, l'Iran avait accusé Israël d'être responsable de cette attaque. "L'acte terroriste" perpétré devant l'ambassade iranienne est un "crime inhumain et haineux des sionistes et de leurs mercenaires", a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, confirmant qu'un diplomate iranien avait été tué dans l'attentat.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter