Violences dans le sud de la Syrie : de nouveaux affrontements entre combattants tribaux et druzes aux abords de Soueïda
Les violences entre Druzes, Bédouins et forces de sécurité déployées dans cette ville du sud du pays ont fait plus de 600 morts depuis dimanche.
Les violences reprennent. Des affrontements opposent, vendredi 18 juillet, des combattants pro-Bédouins, proches des autorités syriennes, aux groupes druzes à l'ouest de la ville de Soueïda, dans le sud de la Syrie, rapporte à l'AFP l'Observatoire syrien des droits de l'homme. Les deux camps ont également confirmé à l'agence de presse des échanges de tirs.
Des combattants de tribus arabes sunnites, qui ont afflué de différentes régions syriennes pour prêter main forte aux Bédouins, étaient massés vendredi matin dans plusieurs villages autour de Soueida, selon trois correspondants de l'AFP sur place. Des tirs et des explosions étaient entendus par intermittence. Un correspondant de l'AFP a vu des maisons, des commerces et des voitures brûlés ou encore en train de brûler, dans le village druze de Walgha, désormais sous contrôle des forces tribales et des Bédouins.
L'ONU réclame des "enquêtes indépendantes et rapides"
Des affrontements ont également éclaté vendredi soir à l'entrée ouest de la ville syrienne de Soueïda entre des hommes armés issus de tribus et des factions druzes retranchées dans la ville, selon un correspondant de l'AFP. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a confirmé des combats dans ce secteur, ajoutant que "des bombardements visaient des quartiers de la ville".
Les forces gouvernementales se sont retirées jeudi de la ville à majorité druze. Le président syrien par intérim, Ahmed al-Charaa, affirmant sa volonté d'éviter une "guerre ouverte" avec Israël. L'Etat hébreu, qui déclare vouloir protéger les druzes, a mené plusieurs frappes dans la zone mais aussi à Damas.
Le pouvoir syrien était intervenu dans la région en début de semaine, dans le but affiché de mettre fin aux affrontements. Les violences ont fait près de 600 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Si un cessez-le-feu est entré en vigueur mercredi, la présidence syrienne a accusé jeudi soir dans un communiqué les combattants druzes de le violer.
"Les responsables doivent être amenés à rendre des comptes." Le haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, a demandé vendredi 18 juillet des "enquêtes indépendantes, rapides et transparentes sur toutes les violations", après des affrontements dans le sud de la Syrie qui ont fait près de 600 morts en quelques jours, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme. "Cette effusion de sang et cette violence doivent cesser. La protection de toutes les personnes doit être la priorité absolue", a-t-il ajouté dans un communiqué.
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