Veto russe à l'ONU : "Le responsable a été désigné sans attendre les résultats de l'enquête"
La Russie a posé son véto sur le projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU qui demandait une enquête internationale sur l'attaque chimique de Khan Cheikhoun, en Syrie. "Il faut avoir des preuves plus sûres"; a déclaré Artem Studennikov, chef de mission adjoint de l’ambassade de Russie en France.
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La Russie a opposé mercredi 12 avril son veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, un texte qui demandait une enquête internationale sur l'attaque chimique de Khan Cheikhoun qui a fait 87 morts le 4 avril, une attaque imputée au régime de Bachar al-Assad.
Nouveau veto de la Russie sur une résolution condamnant la #Syrie après l'attaque chimique : "il faut avoir des preuves plus sûres" pic.twitter.com/0mqv1STsfP
— franceinfo (@franceinfo) 13 avril 2017
"Nous avons refusé le projet parce que le responsable a été désigné, dans ce projet, sans attendre les résultats de l'enquête", a déclaré jeudi sur franceinfo Artem Studennikov, ministre conseiller, chef de mission adjoint de l’ambassade de Russie en France.
Des preuves insuffisantes
Ce projet de résolution, présenté par la France, le Royaume-Uni et les États-Unis, a été préparé sur la base d'informations "recueillies sur internet, auprès de certains témoins sur le terrain, en se basant sur des déclarations de l'opposition syrienne, ce n'est pas suffisant pour nous", assure Artem Studennikov.
"La Russie a proposé que l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques envoie une mission sur le terrain, non seulement à Khan Cheikhoun mais aussi sur la base militaire attaquée par les États-Unis [le 7 avril]. Notre idée n'a pas été acceptée", affirme encore le chef de mission adjoint de l'ambassade de Russie en France.
"C'est aux Syriens de trouver la solution"
C'est la huitième fois que la Russie oppose son veto à un projet de résolution au Conseil de sécurité pour protéger le régime de Bachar al-Assad, allié de Moscou. La Russie prend ainsi "une lourde responsabilité" a déclaré hier le président de la République, François Hollande. "C'est notre décision souveraine, ajoute Artem Studennikov. Nous sommes absolument persuadés que pour adopter des résolutions si fermes à l'égard d'une partie dans le conflit, il faut avoir des preuves plus sûres."
"Nous n'appelons pas la communauté internationale à maintenir Bachar al-Assad au pouvoir, précise encore Artem Studennikov. C'est aux Syriens de trouver la solution, y compris sur le destin de Bachar al-Assad. Il contrôle une grande partie du territoire syrien, nous ne comprenons pas qui va le remplacer s'il part demain."
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