Vidéo Chute de Bachar al-Assad en Syrie : une centaine de combattants français sont présents dans le pays

Publié le 10/12/2024 14:52

Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min

France 2 - M. Boisseau, P. Mauger, T. Guéry, @RevelateursFTV, Y. Kadouch

France Télévisions

Une trentaine appartient à HTS, le groupe islamiste qui mène les rebelles, mais ils sont plus nombreux dans les rangs d'une brigade dirigée par un jihadiste niçois, Omar Omsen.

"Au village suivant", "fini Hafiz al-Assad", "même les chrétiens sont heureux"... Sur certaines vidéos filmées par les rebelles islamistes lors de l'offensive qui a conduit à la chute de Bachar al-Assad, dimanche 8 décembre, et récoltées par le journaliste de France 24 Wassim Nasr, on entend parler français. Des combattants originaires de France sont en effet présents en Syrie.

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Dix jihadistes français ont été identifiés dans les rangs du groupe rebelle islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), a appris Radio France de source proche du dossier. Plus largement, selon le parquet national antiterroriste, une centaine de Français environ vivaient à Idlib, le bastion des rebelles, avant l'opération militaire qui a fait basculer le pays. Une trentaine faisaient partie de HTS, et une cinquantaine d'une brigade fondée par Omar Omsen, un ancien braqueur niçois devenu recruteur de jihadistes. Certains sont en Syrie depuis plus de dix ans.

La plupart de ces combattants sont suivis depuis l’Hexagone par les services de renseignement, mais d’autres ont disparu des radars. Et le basculement de la Syrie interroge sur la possible résurgence en Syrie d'une menace terroriste visant la France.

"Tous les individus qui se sont rendus en zone irako-syrienne pour combattre le régime d'al-Assad ne sont pas le couteau entre les dents pour frapper l'Occident", assure Florian Lastelle, avocat d'un membre de la brigade d'Omar Omsen rentré en France. "Il y en a, on le sait (...) mais certains individus sont motivés par autre chose, comme la libération du peuple syrien."

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.