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L'ancien président de l'organisation de jeunesse du FN prend un selfie avec Al-Assad et s'explique

Julien Rochedy a publié un billet sur son blog, indiquant que le cliché était un "piège" pour attirer l'attention des internautes sur le conflit syrien.

franceinfo

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Publié le 28/03/2016 20:39 Mis à jour le 28/03/2016 21:04

Temps de lecture : 2min

Julien Rochedy lors d'une conférence de presse à Nanterre (Hauts-de-Seine), le 17 décembre 2013. (MAXPPP)

"Salut, vous êtes tombés dans le piège !" Julien Rochedy s'explique sur son selfie avec Bachar Al-Assad, réalisé dimanche 27 mars dans le cadre d'une visite "en solidarité avec les chrétiens d'Orient", à laquelle participait également cinq députés des Républicains.

Sur son blog, l'ancien président de l'organisation de jeunesse du Front national répond à ceux qui lui ont reproché "le côté ridicule, voire bouffonesque" de ce selfie réalisé avec Bachar Al-Assad. "Sans cela, pas de buzz, pas de polémique, peut-être même moins d'informations médiatiques sur le voyage des parlementaires, et donc, au final, moins de fond, moins de personnes interpellées – en définitive : moins de Syrie", explique-t-il. Avant de rajouter que cette est photo "infiniment moins grave" que la décoration par François Hollande du prince héritier d'Arabie saoudite.

Salut, ca va ? #ToiAussiSelfieAvecBachar #Syria

Une photo publiée par Rochedy (@julienrochedy) le 27 Mars 2016 à 1h24 PDT

Julien Rochedy explique également comment il s'est retrouvé aux côtés de Thierry Mariani, Valérie Boyer, Nicolas Dhuicq, Denis Jacquat et Michel Voisin, lors d'une rencontre avec le dirigeant syrien à Damas. "Je devais partir en Syrie depuis longtemps pour des raisons qui me sont personnelles, affectives, amicales et professionnelles." Mais voyager avec ces députés était "un hasard" assure-t-il, tout en avouant que se retrouver en compagnie de députés "de la droite populaire" n'était pas pour lui déplaire.

Sous le charme de Bachar Al-Assad

Dans son post de blog, au moment de donner son "sentiment" sur le leader syrien, on sent que le jeune politicien est tombé sous le charme d'un "homme doux, subtil, intelligent, et dont la timidité qui persiste en lui rend charmant." Et il finit même par l'appeler "Bachar", avant de souhaiter bonne chance à la Syrie.