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Direct Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit à nouveau

Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Russie et la Chine s'entretiennent mercredi soir alors que les Occidentaux se montrent désormais prudents sur une éventuelle opération militaire.

franceinfo

France Télévisions

Publié le 29/08/2013 09:13 Mis à jour le 29/08/2013 21:05

Temps de lecture : 3min

Les enquêteurs de l'ONU à Damas (Syrie), le 29 août 2013. (BILAL JAWICH / ANADOLU AGENCY / AFP)

Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU se réunissent à nouveau, jeudi 29 août dès 20 h 30 (heure de Paris), pour parler de la Syrie. Alors que le président syrien Bachar Al-Assad hausse le ton, les Etats-Unis et le Royaume-Uni se montrent plus prudents sur la possibilité d'une action militaire. Le Parlement britannique doit se prononcer, jeudi 29 août, au lendemain d'une réunion stérile à l'ONU. Chacun compte sur les conclusions des experts des Nations unies, qui cherchent les preuves de l'utilisation d'armes chimiques près de Damas, sur les lieux des derniers bombardements intensifs du régime.

Suivez les événements de la journée dans ce live et retrouvez les principaux éléments à retenir en bas de la page.

Le direct :

Les faits à retenir :

• "La Syrie se défendra contre toute agression", prévient Bachar Al-Assad. Le président syrien a décidé de sortir les muscles, lors de la réception d'une délégation yéménite.

• Washington et Londres temporisent. "Je n'ai pas encore pris de décision." Barack Obama ralentit la cadence quant à la préparation de l'intervention internationale en Syrie. Le président des Etats-Unis a simplement expliqué qu'elle serait destinée à "dissuader le régime de recommencer" à utiliser des armes chimiques. David Cameron, le Premier ministre britannique, a aussi dû revenir sur son intention de soutenir une intervention militaire immédiate en Syrie, avant le vote du Parlement britannique, prévu jeudi.

• "Punir le régime" et "trouver une sortie de crise", pour la France. Alors que le gouvernement français s'était jusque-là contenté de parler de "punition" contre le régime de Bachar Al-Assad, sa porte-parole, Najat Vallaud-Belkacem, a déclaré qu'une intervention armée devrait aussi permettre "au pays de se rétablir".

• Une frégate française quitte le port de Toulon. Selon Le Point, la frégate Chevalier Paul quitte Toulon pour le large de la Syrie. "Sans tirer contre Damas, elle pourrait protéger des bombardiers français et alliés", note le journaliste Jean Guisnel sur son blog, précisant que le ministère de la Défense parle "d'activités habituelles" pour les forces françaises. Le bateau de défense aérienne se dirige "vers une zone non spécifiée en Méditerranée", d'après la préfecture maritime de Méditerranée.

• Moscou envoie des bateaux de guerre en Méditerranée. La Russie va envoyer "dans les prochains jours" un bateau de lutte anti-sous-marine et un bateau lance-missiles en Méditerranée. "La situation qui se complique dans l'est de la Méditerranée exige de notre part une certaine adaptation des forces navales", a déclaré une source au sein de l'état-major des forces armées.