"On vit un cauchemar" : l'angoisse des familles druzes en France face aux affrontements communautaires en Syrie
Des combats entres tribus bédouines locales et druzes ont éclaté dimanche dans la ville de Soueïra, faisant plus de 350 morts.
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Le ministère syrien de l'Intérieur a annoncé, mercredi 16 juillet, un nouveau cessez-le-feu dans la ville à majorité druze de Soueïda, dont l'application doit être surveillée par des représentants de l'Etat et des chefs religieux druzes, après des violences meurtrières qui ont coûté la vie à plus de 350 personnes. Des affrontements qui opposent les Bédouins, épaulés par les troupes gouvernementales, à la minorité druze soutenue par l'aviation israélienne.
Pour les Druzes qui vivent en France et suivent la situation de loin, la peur est insupportable. Ils craignent que leur minorité soit massacrée. "On vit un cauchemar depuis quelques jours. On n'arrive pas à manger ni à dormir. C'est une situation très compliquée", confie ainsi Eva Hamsa Radwan. Cette Franco-syrienne qui a quitté la ville de Soueïda il y a 14 ans pour suivre des études à Reims est aujourd'hui dévorée par l'angoisse.
"Leur plan est de massacrer les minorités"
Depuis mercredi 16 juillet, elle n'a plus de nouvelles de ses parents et de son frère. Ils ont dû quitter leur maison au centre de la ville, chassés par l'intensité des combats. "Il y a un bombardement qui a eu lieu juste devant notre maison pendant que mes parents dormaient. C'est mon frère qui les a sortis pour aller dans une autre maison du quartier", raconte la jeune femme, qui appartient à l'une des grandes familles de Soueïda, dont 12 membres ont été exécutés mardi par les forces gouvernementales, d'après l'Observatoire syrien des droits de l'homme.
Cet épisode la renforce dans l'idée que le nouveau gouvernement syrien constitue bel et bien une menace pour les Druzes : "Leur plan est vraiment de massacrer les minorités. Ce n'est rien de plus que cela", soutient-elle. Eva Hamsa Radwan assure qu'il n'y a plus d'électricité ni d'eau à ce jour dans la ville. Elle regrette le manque de soutien et de protection de la communauté internationale.
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