Syrie : Homs à nouveau pilonnée avant l'arrivée des observateurs de l'ONU
Le bastion de la rebellion a à nouveau subi des bombardements dimanche, posant la question de la volonté du régime syrien de respecter le cessez-le-feu. Une situation inquiétante alors que les premiers observateurs de l'ONU sont attendus dans la journée.
Bastion de la rebellion, la ville de Homs à une nouvelle fois subi le pillonage de l'armée syrienne dimanche 15 avril. De violents bombardements ont touché la ville, notamment le quartier rebelle de Khaldiyé, "avec en moyenne trois obus par minute" selon une ONG locale.
Des combats ont également éclaté à Alep, dans le nord du pays. Malgré le cessez-le-feu décrété jeudi 12 avril, au moins 32 personnes, dont de nombreux civils, ont trouvé la mort en Syrie ces derniers jours.
Ces violences interviennent alors que les premiers observateurs de l'ONU sont attendus dans les heures qui viennent. Six d'entre eux ont pris un avion pour la Syrie, quelques heures seulement après le vote par le Conseil de sécurité de l'ONU entérinant l'envoi d'une trentaine d'observateurs sur place.
Les observateurs de l'ONU en sécurité ?
La poursuite des hostilités rend néanmoins périlleuse cette mission surtout en l'absence d'accord formel de cessez-le-feu entre les forces gouvernementales et l'opposition armée. D'autant que d'après la résolution 2042 adoptée samedi à New York, les autorités syriennes sont responsables de la sécurité de ces observateurs.
Or la volonté de Damas d'appliquer le plan de paix de Kofi Annan, et de respecter ce cessez-le-feu est mise en cause par les Occidentaux. "Les violences ont décru mais les attaques subies par la population civile à Homs confirment les doutes que l'on peut avoir sur la réalité de l'engagement du régime", déclare Gérard Araud, ambassadeur de la France aux Nations-Unis.
La mission des observateurs devraient se dérouler en deux phases. Une fois les 30 premiers observateurs arrivés, ils comptent établir un quartier général opérationnel à Damas. Ils prendront ensuite contact avec les forces gouvernementales et celles de l'opposition "afin que les deux camps comprennent ce que sera leur rôle de surveillance et qu'ils puissent mettre en place un système de contrôle". Dans un second temps, 250 autres observateurs devraient les rejoindre après le vote d'une nouvelle résolution de l'ONU.
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