Attaque au Parlement britannique : "J’ai vu un corps sur le sol. J’ai tout de suite pensé à un accident"
Un an après les attentats de Bruxelles, un homme a fauché quatre personnes avec sa voiture et poignardé à mort un policier, dans le centre de Londres, mercredi, avant d'être abattu devant le Parlement britannique. Franceinfo a pu rencontrer des témoins de ces attaques.
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Une voiture a foncé sur les passants sur le pont de Westminster de Londres, fauchant une vingtaine de personnes, un an jour pour jour après les attentats de Bruxelles. Le véhicule a fini sa course sur les barrières latérales de sécurité, juste devant Big Ben et le Palais de Westminster. Sortant de la voiture, l'assaillant a continué sa route à pied et poignardé à mort un policier. Quatre personnes sont mortes et une quarantaine d'autres ont été blessées. Parmi elles, des élèves français en voyage scolaire. L’assaillant a finalement été abattu par la police britannique.
"En arrivant sur Parliament Square, j’ai entendu des coups de feu"
Il est environ 14h30 quand, sur son vélo, Matt Haikin arrive au pied de Big Ben depuis les bords de la Tamise. Il raconte ce qu’il voit avant même que la police n’arrive sur le pont. Une scène désolante, mais qui n’a pas tout de suite suscité la peur. "Je suis arrivé au coin de la rue, sur le pont de Westminster et j’ai vu une voiture qui avait foncé dans les barrières de sécurité", raconte Matt Haikin. "En passant à côté en vélo, poursuit-il, j’ai vu un corps sur le sol. J’ai tout de suite pensé à un accident, mais en arrivant sur Parliament Square, j’ai entendu des coups de feu." Le témoin voit ensuite la foule fuir et la police arriver. "C’est là que j’ai commencé à me dire que c’était plus sérieux que ce que je pensais."
L'endroit "le plus sécurisé du monde"
Un autre témoin, Craig Meichan, venait tout juste de sortir du Parlement quand il a entendu des coups de feu. Lui non plus n’a pas réalisé tout de suite l’ampleur de la situation. "Mon ami me dit : 'Je crois que c’est un coup de feu, et je me suis dit, bien sûr que non, c’est Westminster, c’est l’endroit le plus sécurisé de Londres. Mais on avait à peine fait quelques pas en sens inverse qu’on a tout de suite aperçu les policiers qui se précipitaient vers l’entrée. Là, on a commencé se sentir assez vulnérable." Une attaque qui restera gravée dans l’esprit de beaucoup de Londoniens, mais qui, selon Theresa May, ne parviendra pas à semer la panique et la peur.
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