Au Royaume-Uni, la police arrête des partisans de Palestine Action, une organisation interdite
A Londres, plus de 40 personnes ont été interpellées samedi après un rassemblement de soutien.
Quarante-et-une personnes ont été arrêtées à Londres (Royaume-Uni), samedi 12 juillet, après avoir participé à un rassemblement de soutien au groupe interdit Palestine Action, a annoncé la police de la capitale britannique. Par ailleurs, "une personne a été arrêtée pour coups et blessures", ont précisé les forces de l'ordre sur le réseau social X.
Le groupe d'action Defend Our Juries, à l'origine de cette manifestation, a confirmé ces arrestations à Londres ainsi qu'à Cardiff, Manchester et Derry, où étaient également organisés des rassemblements. "La police londonienne est intervenue en force aujourd'hui, arrêtant plus de 40 personnes sur la place du Parlement pour avoir brandi des pancartes contre le génocide et soutenu Palestine Action", a déclaré un porte-parole à l'AFP. "Qui la police pense-t-elle servir dans cette affaire ?", a-t-il ajouté, qualifiant l'interdiction qui pèse sur cette organisation d'"orwellienne".
L'ONU critique l'interdiction de ce mouvement
Les manifestants s'étaient rassemblés peu après 13 heures sur la place du Parlement, au pied de la statue du Mahatma Gandhi. Dans le calme, ils ont brandi des pancartes blanches sur lesquelles était inscrit : "Je m'oppose au génocide. Je soutiens Palestine Action", ont constaté des journalistes. La semaine dernière, à Londres, 29 personnes, dont un prêtre et un certain nombre de professionnels de la santé, avaient déjà été arrêtées pour avoir participé à une manifestation similaire.
Le Parlement britannique a approuvé début juillet l'interdiction et le classement en tant qu'"organisation terroriste" du mouvement Palestine Action, une procédure initiée par le gouvernement après un acte de vandalisme sur une base de la Royal Air Force en Angleterre. Des militants s'étaient introduits sur le site militaire, où ils avaient aspergé des avions de peinture rouge, occasionnant près de 30 millions d'euros de dégâts. Quatre personnes ont été inculpées pour cet acte et placées en détention provisoire dans l'attente d'une audience prévue le 18 juillet.
Saisie en urgence, la Haute Cour de Londres a refusé de suspendre cette interdiction qui repose sur la loi de 2000 sur le terrorisme. Des experts des Nations unies ont critiqué la décision britannique, estimant que "de simples dommages matériels, sans mise en danger de la vie d'autrui, ne sont pas suffisamment graves pour être qualifiés de terrorisme".
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