Au Royaume-Uni, les pétitions peuvent découler sur un débat parlementaire
La pétition qui réclame "un vrai procès" pour l'ancienne ministre de l'Économie Christine Lagarde, a dépassé mardi le seuil des 200 000 signatures en France. Quel serait le poid d'une telle action au Royaume-Uni, où les pétitions font partie du système politique et parlementaire ?
Reconnue coupable de "négligence" dans sa gestion de l'arbitrage Tapie par la Cour de justice de la République (CJR), le lundi 19 décembre, Christine Lagarde a été dispensée de peine. Forte d'un peu plus de 200 000 signataires mardi 27 décembre, une pétition en ligne réclame "un vrai procès" pour l'ancienne ministre de l'Économie. Si une telle action a peu de chances d'aboutir à un nouveau procès au regard du droit français, qu'en est-il chez nos voisins britanniques ?
100 000 signatures pour un débat parlementaire
Au Royaume-Uni, la règle est simple, il faut au minimum 100 000 signatures pour pouvoir réclamer un débat parlementaire. Une fois le seuil atteint, une commission se réunit pour décider si les députés doivent se pencher sur le sujet.
La pétition est un peu comme une seconde nature outre-Manche, avec des dizaines de protestations ces derniers mois. Par exemple, une pétition pour la réouverture de la Fabrique, une des plus célèbres boîte de nuit londoniennes, a recueilli 150 000 signatures. La famille royale n'est pas exemptée par cette démarche. 130 000 personnes ont signé pour qu'elle finance elle-même les futurs travaux de Buckingham Palace. Une autre pétition émanant de près de 20 000 signataires mécontents réclame le retrait des traces de suif, de la graisse animale, sur les billets de cinq livres.
4 millions de signatures pour un second référendum sur le Brexit
La pétition la plus célèbre de l’année reste tout de même celle qui a récolté 4 millions de signatures pour réclamer un second référendum sur le Brexit. Elle a toutefois été contestée car plusieurs dizaines de milliers de faux signataires étaient domiciliés en Corée du Nord et au Vatican. Elle a cependant pesé dans le jeu politique et la récente décision du gouvernement de communiquer ses futurs plans pour le Brexit au parlement, avant le début des négociations officielles.
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