: Vidéo Novitchok, checkpoint et poudreuse : on vous fait visiter l'ex-ville fermée russe Chikhany en 120 secondes
/2023/06/26/64993729e7732_yann-thompson-e1464e0319.png)
Depuis le 1er janvier, l'accès au berceau présumé du poison Novitchok est ouvert à tous. Montez à bord.
Une ville fermée qui ouvre, c'est un checkpoint qui ferme. Depuis le 1er janvier, le petit bâtiment de pierre à l'entrée de Chikhany (Russie) a les volets clos. Auparavant, deux feux bicolores filtraient le passage des voitures, conditionné à la présentation d'un laissez-passer officiel. Les autorités ne permettaient pas à n'importe qui de s'aventurer sur ce territoire sensible.
C'est dans un institut de recherche chimique de la ville, dans les années 1970, que le célèbre poison Novitchok aurait été élaboré. Depuis la ratification par la Russie de la Convention internationale sur l'interdiction des armes chimiques, en 1997, cette infrastructure a été utilisée pour démanteler l'arsenal russe. L'opération a eu lieu à l'abri des regards, du fait du statut de ville fermée de Chikhany.
La moitié des habitants sont des retraités
Et maintenant ? Les 5 500 habitants découvrent une nouvelle liberté de circulation mais s'inquiètent d'une baisse des dotations fédérales. Ils redoutent aussi une hausse de l'insécurité, liée à l'arrivée de personnes venues de l'extérieur, voire de l'étranger. "Maintenant, les gens peuvent entrer en ville sans contrôle ni laissez-passer", constate une femme, croisée sur un trottoir enneigé de la rue principale de Chikhany.
Le maire, lui, voit dans la levée du statut de ville fermée une opportunité pour attirer des entrepreneurs et rajeunir la population. A l'heure actuelle, la moitié des résidents sont des retraités, souvent nostalgiques de l'âge d'or de la commune à l'époque soviétique. Tous partagent un espoir : voir l'ancien site de recherche sur les armes chimiques renaître de ses cendres, avec une reconversion dans le traitement des déchets industriels civils. Un bon moyen de tourner définitivement la page du Novitchok.
À regarder
-
Une finale en or : "C'est une famille qui a gagné"
-
Laurent Nuñez, Jean-Pierre Farandou... La liste des ministres du gouvernement Lecornu II
-
Cookie, burger : le croissant à toutes les sauces
-
Sauvetage spectaculaire : hélitreuillé depuis l'Arc de triomphe
-
Retour de S. Lecornu : peut-il tenir ?
-
"Je ne l'ai pas tuée" : Cédric Jubillar réaffirme son innocence
-
Oeufs, à consommer sans modération ?
-
Ours : ils attaquent même dans les villes
-
Ce radar surveille le ciel français
-
On a enfin réussi à observer un électron !
-
"Manifestation des diplômés chômeurs, un concept marocain !"
-
Crise politique : "La dernière solution, c'est la démission du président de la République"
-
Le loup fait taire la Fête de la science
-
Les tentatives de suic*de en hausse chez les adolescentes
-
Défi chips : alerte dans un collège
-
Quand tu récupères ton tel à la fin des cours
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
Teddy Riner s'engage pour sensibiliser sur la santé mentale
-
Suspension de la réforme des retraites : les gagnants et les perdants
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
L'espoir renaît à Gaza après l'accord de cessez-le-feu
-
Une école pour se soigner et réussir
-
Taux immobiliers : est-ce le moment d'acheter ?
-
La panthéonisation de Robert Badinter
-
Cancer : des patientes de plus en plus jeunes
-
"Le Bétharram breton" : 3 établissements catholiques dénoncés par d'anciens élèves
-
Cessez-le-feu à Gaza : un premier pas vers la paix
-
Quand t'as cours au milieu des arbres
-
Il gravit la tour Eiffel en VTT et en 12 min
-
Pourquoi on parle de Robert Badinter aujourd'hui ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter