Cet article date de plus de huit ans.

Le prince Harry a vécu dans un "chaos total" après la mort de Diana

Le prince Harry a donné une rare interview sur sa vie privée au quotidien "The Telegraph", lundi 17 avril.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 17/04/2017 10:31 Mis à jour le 17/04/2017 11:08

Temps de lecture : 2min

Le prince Harry, lors de la parade en l'honneur d'Elizabeth II à Londres (Royaume-Uni), le 11 juin 2016. (TOLGA AKMEN / ANADOLU AGENCY / AFP)

Le prince Harry se confie sur sa mère, la princesse Diana. Il a reconnu dans une interview au quotidien britannique The Telegraph (en anglais), lundi 17 avril, avoir traversé une période de "chaos total" avant d'avoir recours à un soutien psychologique pour surmonter le traumatisme qu'a été la mort de sa mère.

Aujourd'hui âgé de 32 ans, le prince Harry explique avoir passé des années à tenter d'oublier ce qu'il avait ressenti en apprenant, à l'âge de 12 ans, la mort de sa mère le 31 août 1997 dans un accident de voiture à Paris.

"Proche de la dépression à plusieurs reprises"

"Ma façon de faire face à ça a été de pratiquer la 'politique de l'autruche', de refuser de penser à ma mère, car en quoi cela pouvait-il m'aider ? Cela pouvait juste me rendre triste, cela n'allait pas me la ramener", raconte-t-il. Ce n'est qu'à l'âge de 28 ans qu'il s'est enfin résolu à rechercher de l'aide auprès de spécialistes. Il explique y avoir été encouragé, notamment par son frère aîné le prince William, qui lui a apporté "un soutien énorme".

"Pendant vingt ans, je n'ai pas pensé à ça. Et ensuite, j'ai été plongé dans un chaos total durant deux ans... Je ne comprenais pas ce qui n'allait pas avec moi, a reconnu le prince dans une des rares interviews concernant sa vie privée. Je ne sais pas comment nous (membres de la royauté) restons sains, poursuit Harry. Je n'ai aucun secret, mais j'ai sûrement été proche de la dépression à plusieurs reprises".

Le prince, qui a servi au sein de l'armée britannique durant une décennie, se décrit comme ayant été "un problème" quand il avait une vingtaine d'années. Selon lui, la pratique de la boxe a été un remède et cela l'a même "sauvé". "J'étais sur le point de frapper quelqu'un", confie-t-il.