Royaume-Uni : à Londres, près de 150 000 personnes rassemblées dans une manifestation anti-migrants

Publié le 14/09/2025 08:18 Mis à jour le 14/09/2025 10:26

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franceinfo - A. Bouleis, P. Aubert. Édité par l’agence 6Médias

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Samedi 13 septembre, des centaines de milliers de personnes ont répondu à l'appel de Tommy Robinson, figure de l'extrême droite britannique, qui appelait à manifester contre l'immigration.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Samedi 13 septembre, la Tamise est submergée par un océan de drapeaux britanniques et anglais. Union Jack et croix de Saint-Georges, devenus étendards du mouvement anti-immigration, inondent les rues du centre de Londres (Angleterre). Entre 110 000 et 150 000 manifestants se sont réunis selon Scotland Yard, plus d'un million avancent les organisateurs. "C'est le plus beau spectacle que j'aie vu de ma vie. C'est incroyable. Nous sommes unis pour changer les choses. Nous ne sommes pas racistes, vraiment pas. Nous voulons juste préserver nos valeurs chrétiennes", lance un manifestant.

Un avis partagé par d’autres venus de tout le pays. Selon eux, le Royaume-Uni accueillerait trop d'immigrés. "On ne veut pas être dominés par une autre culture. Et j'ai peur pour les femmes. C'est pour ça que je porte du rose aujourd'hui. Parce qu'on se retrouve avec une culture qui ne respecte pas les femmes", assure une manifestante.

Une démonstration de force

Tous répondent à l'appel de Tommy Robinson, figure de l'extrême droite britannique, plusieurs fois condamné. Habitué à ce type d'événement, jamais cet ancien hooligan n'avait attiré autant de monde auparavant. Une contre-manifestation antiraciste organisée au même moment a réuni 20 fois moins de participants selon la police, mais ils tenaient à faire entendre leur voix. "Ces gens mettent sur le dos des réfugiés tous les problèmes du pays qui n'ont rien à voir avec les migrants", affirme un homme.

Avec ce rassemblement, l'extrême droite britannique signe une démonstration de force dans un moment où le gouvernement britannique est au plus bas dans l'opinion et où le parti anti-immigration Reform UK est au sommet dans les sondages.