Incarcération d'Alexeï Navalny : la Russie expulse des diplomates allemands, polonais et suédois
Ces diplomates sont accusés d'avoir participé à des manifestations "illégales", sur le territoire russe, en soutien à l'opposant de Vladimir Poutine.
La Russie a annoncé, vendredi 5 février, l'expulsion de diplomates allemand, polonais et suédois. Ils sont accusés d'avoir participé à des manifestations "illégales" en soutien l'opposant Alexeï Navalny, condamné mardi à trois ans et demi de prison, fin janvier. Le ministère des Affaires étrangères a jugé de "telles actions inacceptables et incompatibles avec leur statut diplomatique".
"La partie russe s'attend à ce qu'à l'avenir les missions diplomatiques du Royaume de Suède, de la République de Pologne et de la République fédérale d'Allemagne et leurs personnels respectent scrupuleusement les normes de droit international", a-t-elle poursuivi. Cette annonce intervient le jour de la visite en Russie du chef de la diplomatie européenne, Josep Borell. Ce dernier avait estimé, quelques heures plus tôt, que les relations avec Moscou étaient au "plus bas" du fait de l'empoisonnement et de l'emprisonnement d'Alexeï Navalny.
Paris, Berlin et Stockholm condamnent
La Suède a jugé, vendredi, "complètement infondée" la décision de Moscou d'expulser un de ses diplomates, expliquant qu'il se trouvait à cette manifestation comme "observateur", dans le cadre de ses fonctions. "Le diplomate allemand en question ne faisait que remplir son devoir, en vertu de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, à savoir obtenir des informations par des moyens légaux sur l'évolution de la situation sur le terrain, a expliqué de son côté le ministre allemand des Affaires étrangères. Si la Fédération de Russie ne reconsidère pas cette mesure, elle ne restera pas sans réponse."
La chancelière allemande, Angela Merkel, a elle aussi fustigé "une expulsion injustifiée". Cette décision montre "une facette supplémentaire de ce qui se passe actuellement en Russie et qui a peu à voir avec un Etat de droit", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse conjointe avec Emmanuel Macron. Le président français s'est lui-même dit "totalement en ligne et solidaire [avec l'Allemagne] sur ce qu'il se passe en Russie".
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter