Russie : des membres du groupe Etat islamique "neutralisés" après avoir pris en otage deux surveillants de prison
L'administration pénitentiaire précise que les agents n'ont pas été blessés pendant l'opération spéciale.
Plusieurs membres du groupe Etat islamique ont été "neutralisés" dans une prison russe, selon les autorités, après avoir pris en otage deux agents pénitentiaires, dimanche 16 juin. "Les employés se trouvant pris en otage ont été libérés et n'ont pas été blessés", ont précisé les services pénitentiaires, dans un communiqué publié après une opération spéciale. L'administration pénitentiaire avait annoncé, quelques heures plus tôt, que des prévenus retenaient les surveillants dans le centre de détention numéro 1 de la région de Rostov, située aux portes du Caucase russe.
Des membres de l'organisation jihadiste devant comparaître en justice pour des accusations de "terrorisme" se trouvaient parmi les preneurs d'otages, selon l'agence Tass, citant une source au sein des forces de l'ordre. Ils étaient retranchés dans la cour du centre de détention, armés d'un canif, d'une matraque et d'une hache, selon la même source. Les assaillants, qui étaient au nombre de six selon l'agence Interfax, avaient demandé qu'on leur fournisse une voiture et qu'on les laisse quitter le centre de détention en échange de la libération des otages.
Plusieurs attaques revendiquées par le groupe
Cette prise d'otages est intervenue près de trois mois après l'attentat revendiqué par le groupe Etat islamique contre le Crocus City Hall, une salle de concert près de Moscou, où des hommes armés avaient tué au moins 144 personnes, soit la pire attaque en près de vingt ans. Plus de 20 personnes avaient été arrêtées par la suite, dont les quatre assaillants présumés, tous originaires du Tadjikistan, ex-république soviétique d'Asie centrale voisine de l'Afghanistan.
La Russie a été visée à de multiples reprises par des attaques revendiquées par l'organisation jihadiste, bien que l'influence de l'Etat islamique reste limitée dans le pays. Selon des médias russes, les assaillants du centre de détention de Rostov pourraient être des hommes arrêtés en 2022 et accusés d'avoir voulu commettre un attentat contre la Cour suprême de Karatchaïévo-Tcherkessie, une république russe du Caucase à majorité musulmane.
Près de 4 500 Russes ont combattu aux côtés du groupe Etat islamique en Irak et en Syrie, selon des chiffres officiels.
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