Russie : l'opposant Alexeï Navalny devant la justice après des manifestations contre la corruption
Alexeï Navalny est à l'origine de la mobilisation contre la corruption des élites qui a réuni, dimanche, des dizaines de milliers de personnes dans le pays.
Le procès de l'opposant russe Alexeï Navalny s'est ouvert lundi au lendemain de son arrestation aux côtés de plus d'un millier de personnes lors de manifestations d'une rare ampleur contre la corruption dans tout le pays.
L'opposant numéro un au Kremlin, les traits tirés, a été conduit au tribunal Tverskoï dans le centre de Moscou, en présence des journalistes et d'une vingtaine de ses partisans. "Viendra le moment où ce sera nous qui les jugerons (honnêtement cette fois-ci)", a écrit l'opposant sur Twitter, en référence aux autorités russes.
Всем привет из Тверского суда. Настанет время, когда и мы будем их судить (только уже честно) pic.twitter.com/zs6ueJMM8o
— Alexey Navalny (@navalny) 27 mars 2017
Candidat à l'élection présidentielle
Le blogueur anticorruption, qui compte défier Vladimir Poutine lors de l'élection présidentielle de début 2018, comparaît pour appel à rassemblement donnant lieu à des troubles à l'ordre public et encourt jusqu'à 15 jours de rétention administrative.
Le mouvement de contestation de dimanche a été marqué par deux faits nouveaux : les manifestations étaient nombreuses dans des villes de province d'habitude plutôt calmes et l'âge moyen des participants a considérablement baissé, les opposants "historiques" au Kremlin étant rejoints par des lycéens nés au début du siècle et qui n'ont connu que Vladimir Poutine comme président.
Comme Navalny, au moins 1 030 personnes ont été arrêtées à Moscou, où des milliers de manifestants ont défié l'interdiction des autorités, selon l'organisation OVD-Info, spécialisée dans la surveillance des manifestations, qui fait également état de dizaines d'arrestations en province.
L'Union européenne a appelé lundi à relâcher "sans tarder les manifestants pacifiques" arrêtés, exhortant les autorités russes à "pleinement respecter leurs engagements internationaux" en termes de respect des droits fondamentaux.
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