Première rencontre "sans hostilités" entre Joe Biden et Vladimir Poutine
Joe Biden a rencontré Vladimir Poutine pendant plus de trois heures mercredi 16 juin à Genève (Suisse). Un dialogue constructif selon les présidents russe et américain.
À Genève (Suisse) mercredi 16 juin, la poignée de mains entre Joe Biden et Vladimir Poutine a été brève, mais elle est, en soi, un événement, tant les deux visions sont irréconciliables. Le président américain avait traité son homologue russe de "tueur", il y a quelques semaines. Vladimir Poutine est satisfait : il est l'invité des Américains. "Les États-Unis et la Russie ont accumulé beaucoup de problèmes, qui requièrent un sommet au plus haut niveau. J'espère qu'il sera fructueux", a affirmé le président russe.
La priorité des Etats-Unis, c'est la Chine
Les deux chefs d'État ont échangé pendant plus de trois heures sur l'armement, la cybersécurité, l'Ukraine, les droits de l'homme ou encore le Proche-Orient. Les visages étaient tendus. Les deux hommes avaient prévu de tracer les lignes rouges, de se dire ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas pour chacun d'entre eux. "Je lui ai dit : 'Les droits de l'homme seront toujours sur la table.' Ce n'est pas juste contre la Russie, quand ils violent les droits de l'homme, ça engage ce que nous sommes. Comment puis-je être le président des États-Unis et ne pas m'exprimer là-dessus ?", a déclaré Joe Biden. Les deux présidents ont parlé séparément et ont, chacun, souligné le ton positif de la rencontre. "Le président Biden a été très constructif, équilibré, il a de l'expérience, il n'y a pas eu d'hostilités", a confié Vladimir Poutine. Premier résultat : les deux ambassadeurs reprendront leur poste.
Même si tous les problèmes ne sont pas réglés, il y avait urgence à faire baisser la tension qui avait atteint des sommets assez inquiétants ces derniers temps. Vladimir Poutine, ostracisé depuis des années, fait un retour sur la scène internationale remarquée, sans faire de concessions sur les sujets qui fâchent. Joe Biden aspire à davantage de stabilité dans sa relation avec la Russie, "plus de prévisibilité", a-t-il dit. Il a d'autres priorités, comme la Chine, la rivale numéro un des Etats-Unis.
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