Sécurité du G7 : "On est prêts, il n'y a pas trop d'inquiétudes"
Un responsable du syndicat Unité SGP police FO se montre rassurant avant le début du G7 à Biarritz.
"On est prêts, il n'y a pas trop d'inquiétudes", a déclaré mercredi 21 août sur franceinfo Christophe Labarthe, secrétaire départemental du syndicat Unité SGP police FO dans les Pyrénées-Atlantiques, à propos de la sécurité du G7, qui se tient à Biarritz du 24 au 26 août. Un total de 13 200 policiers et gendarmes, épaulés par les forces militaires, ont été mobilisés pour ce sommet international.
franceinfo : Cinq personnes ont été interpellées lundi, soupçonnées d'avoir voulu s'en prendre aux forces de l’ordre. Comment prenez-vous ces menaces ?
Christophe Labarthe : Toute menace à l'encontre des forces de police est condamnable. Ensuite, on peut s'attendre à ce genre de menaces, puisque actuellement les forces de l'ordre sont un peu la cible de certains extrémistes. Je tiens à saluer le travail qui a été fait en amont par les services qui ont permis d'interpeller ces cinq personnes.
Le contre-sommet s'ouvre mercredi à Hendaye. Craignez-vous des débordements ?
Les mesures de sécurité sont exceptionnelles. Avec le contexte national, la crise des "gilets jaunes", les black blocs, on ne peut pas prendre la chose à la légère. La zone immédiate du G7 sur Biarritz sera sanctuarisée avec des forces de police prêtes à agir, mais aussi sur toute la bande allant de Bayonne jusqu'à Hendaye où des actions pourront être menées. À Hendaye se trouve le village des anti-G7 qui mèneront des actions ce week-end. On est prêts. Il ne faut pas non plus un climat anxiogène. Les forces de police, bien que fatiguées et surmenées, sont là. De vrais professionnels. Donc, il n'y a pas trop d'inquiétudes.
Ne craignez-vous pas que les éventuelles violences aient lieu ailleurs qu'à Biarritz ?
Tout cela a été anticipé et on s'attend à des actions en périphérie de Biarritz. Un dispositif a été mis en place, les leçons du passé ont été retenues. On prend pour exemple le 1er-Mai, où la réactivité a été celle qu'il fallait et où les forces de l'ordre ont pu maintenir les black blocs et autres activistes à distance. Le maître-mot c'est la mobilité, il faudra agir rapidement pour pouvoir disperser les fauteurs de troubles.
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