Syrie : l'ONU veut "faire la lumière" sur l'utilisation d'armes chimiques
Les membres du Conseil de sécurité veulent "faire la lumière" sur les accusations d'utilisation d'armes chimiques près de Damas et "saluent la détermination" de l'ONU à enquêter, a déclaré mercredi sa présidente, à l'issue d'une réunion en urgence du Conseil de sécurité. Mais comme depuis le début de la crise il y a deux ans, la communauté internationale s'est révélée incapable de s'entendre sur une déclaration commune.
Réunis en urgence sur les accusations de recours par des militaires syriens à des armes chimiques, les membres du Conseil de sécurité de l'ONU se sont retrouvés une fois de plus confrontés au blocage de la Russie et de la Chine.
Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, ainsi qu'une trentaine d'autres pays, avaient demandé que le chef de la mission d'enquête de l'ONU en Syrie, puisse se rendre sur les lieux de l'attaque de mercredi avec son équipe.
Pas de déclaration
contraignante
Mais selon des diplomates, Moscou et Pékin qui s'efforcent de protéger le régime de Bachar al-Assad depuis le début de la crise syrienne, se sont opposés
à l'adoption d'une déclaration en bonne et due forme dans ce sens.
L'ONU avait annoncé auparavant que le chef de son équipe d'experts actuellement en mission en Syrie, Ake Sellstroem, avait entamé des négociations avec le gouvernement syrien en vue de pouvoir enquêter sur le massacre de mercredi.
Sans accord syrien, les inspecteurs de l'ONU ne pourront rien faire. D'où le décalage avec la déclaration à la presse de l'ambassadrice de l'Argentine auprès des Nations
unies, Maria Cristina Perceval, le pays étant à la tête du Conseil ce
mois-ci : "Il y a une forte préoccupation parmi les membres du Conseil sur ces allégations et un sentiment général qu'il faut faire la lumière sur ce qui s'est passé et que la situation doit être suivie de près . Les membres du Conseil saluent la détermination du secrétaire général (Ban Ki-moon) à mener une enquête approfondie, impartiale et prompte ".
Les bombardements, qui ont repris dès jeudi matin, auraient fait quelque 1.300 morts selon les rebelles.
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