Syrie : l’économie repart… doucement

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Article rédigé par franceinfo - B.Mousset, A.Lévêque
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Notre rubrique « Tout un monde » nous emmène en Syrie, deux mois après la chute présumée de Bachar al-Assad. L’économie repart lentement. Certains produits, interdits sous la dictature, réapparaissent. Le nouveau pouvoir semble vouloir encourager le commerce.

Une rue animée de Damas, la capitale syrienne. Depuis la chute présumée de la dictature Assad, il y a près de deux mois, les commerçants se félicitent. Dans une supérette, on peut trouver des produits de marques étrangères comme des cigarettes, du chocolat, des biscuits ou des shampoings. Ils sont désormais autorisés par les nouvelles autorités. « On a beaucoup de biens disponibles. Le problème, c’est le pouvoir d’achat. Le revenu moyen est faible puisqu’il s’élève à 350 000 livres syriennes. Ça équivaut à 30 dollars. Avec ça, les gens n’ont pas les moyens d’acheter », témoigne Youssef, propriétaire d’une épicerie.

L’optimisme de retour

À la banque centrale, il n’y a pas foule. Depuis la guerre civile en 2011, la monnaie syrienne a perdu 90 % de sa valeur. Mais avec l'arrivée au pouvoir des rebelles islamistes, l’optimisme est de retour et les habitants font davantage confiance à leurs institutions. Par exemple, dans la rue, on peut changer ses devises en toute liberté. Beaucoup de déplacés de retour en Syrie, après un an en exil, le font. Avant, avec Bachar al-Assad, c’était interdit et ils risquaient même la prison. Aujourd’hui, les Syriens n’ont plus peur.

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