Exactions en Syrie : "La France a été la première à se rendre à Damas pour se prosterner devant les héritiers d'Al-Qaïda et de Daech", dénonce Jordan Bardella

Le président du Rassemblement national estime que le ministre français des Affaires étrangères "ridiculise la diplomatie française".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le président du Rassemblement national, le 19 décembre 2024. (FREDERICK FLORIN / AFP)
Le président du Rassemblement national, le 19 décembre 2024. (FREDERICK FLORIN / AFP)

Après la chute du dictateur syrien Bachal al-Assad en décembre dernier, "la France, par la voix de son ministre des Affaires étangères, M. Barrot, a été la première à se rendre à Damas pour se prosterner devant le nouveau régime syrien, tenu par les héritiers d'Al-Qaïda, de Daech et d'une organisation terroriste qui a élaboré des attentats contre la France", dénonce lundi 10 mars, sur France Inter, Jordan Bardella, président du Rassemblement national et député européen, interrogé sur les tueries ces derniers jours de centaines de civils de la minorité alaouite en Syrie. 

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"Quand je vois qu'en pleines négociations de paix avec la Russie, le ministre [français] des Affaires étrangères ne veut pas prendre au téléphone le ministre des Affaires étrangères russe, mais qu'il se prosterne devant les héritiers de Daech et d'Al-Qaïda en Syrie, je trouve que ça ridiculise la diplomatie française, ça ridiculise sa fonction", ajoute Jordan Bardella. 

Le président du Rassemblement national dit avoir une pensée "pour les minorités alaouites et chrétiennes qui subissent des massacres sans commune mesure" de la part, dit-il, de gens "dont l'hostilité qu'ils portent à la civilisation chrétiennne était parfaitement prévisible". 

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