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Tunisie : au moins 12 morts dans un attentat, l'état d'urgence décrété

La situation reste confuse à Tunis. Un attentat s'est produit mardi à bord ou au passage d'un bus de la sécurité présidentielle, à proximité de l'avenue Mohamed V au coeur de la capitale. Le bilan s'élève à 12 morts. L'état d'urgence a été décrété pour un mois, assorti d'un couvre-feu à Tunis.

franceinfo

Radio France

Publié le 24/11/2015 16:48 Mis à jour le 24/11/2015 20:24

Temps de lecture : 1min

(Un bus de la garde présidentielle tunisienne a été visé par un attentat en plein centre de Tunis. © Maxppp)

Scènes de panique en plein Tunis. Une explosion a retenti mardi vers 17h à bord ou au passage d'un bus de la sécurité présidentielle, alors qu'il roulait à proximité de l'avenue Mohamed V, en plein centre de la capitale. Pour la présidence comme pour le ministère de l'Intérieur, l'attentat ne fait aucun doute. Les autorités accusent un kamikaze de s'être fait exploser dans le bus. Il s'est produit au beau milieu de l'heure de pointe, alors que la circulation est très dense.

#Tunisia : The place where the bomb exploded. pic.twitter.com/d0Gfvy9jxQ
— Med Dhia Hammami (@_med_Dhia) November 24, 2015

Le croisement où gît la carcasse calcinée du bus a été bouclé. Les pompiers et les forces de l'ordre se trouvent sur place. De nombreuses personnes en pleurs se tiennent aux abords.

"La plupart des agents qui se trouvaient dans le bus sont morts "

Les premiers bilans sont encore fluctuants, l'attaque a fait au moins 12 morts et 16 blessés, selon les dernières informations en provenance du ministère de l'Intérieur. "La plupart des agents qui se trouvaient dans le bus sont morts ", a déclaré une source de sécurité sur place.

La Tunisie est confrontée à de fréquentes attaques djihadistes. Outre celle du musée du Bardo et contre un hôtel près de Sousse, faisant 60 morts en mars dernier, les assassinats se multiplient. Un jeune berger a ainsi été décapité la semaine dernière par un groupe qui se revendique de Daech.

Les partis politiques tunisiens ont appelé à la solidarité et des grèves prévues cette semaine ont été anulées. L'état d'urgence a été décrété pour un mois, assorti d'un couvre-feu sur l'agglomération de Tunis.