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Un adolescent français enlevé par des hommes armés à Madagascar

L'adolescent a été enlevé devant le lycée français de la capitale malgache par un groupe de six hommes cagoulés et armés.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 12/04/2017 21:41

Temps de lecture : 1min

Un adolescent français a été enlevé par des hommes armés à Madagascar devant le lycée français de la capitale. (GOOGLE MAPS) — Un adolescent français a été enlevé par des hommes armés à Madagascar devant le lycée français de la capitale. (GOOGLE MAPS)

Un adolescent français d'origine indo-pakistanaise (karana en malgache) a été enlevé tôt mardi matin par un groupe de six hommes cagoulés et armés de fusils d'assaut devant le lycée français de la capitale malgache Antananarivo, a-t-on appris mercredi 12 avril auprès de la police locale.

Ce commando a pris la fuite en ouvrant le feu sur des policiers qui assuraient la circulation devant l'établissement scolaire, a précisé à l'AFP un porte-parole de la police malgache, le commissaire Alexandre Sylvain Ranaivoson.

Des ravisseurs "introuvables"

"Un policier a été légèrement blessé et la voiture des policiers a aussi pris une balle au niveau de son radiateur", a-t-il précisé. Les ravisseurs "restent introuvables jusqu'à maintenant", ainsi que leur victime, âgée de 16 ans, a ajouté le commissaire Ranaivoson. A Paris, le ministère des Affaires étrangères français a assuré à l'AFP avoir "connaissance de cet enlèvement et est pleinement mobilisé", sans plus de détails.

Les enlèvements de Karanas sont fréquents à Madagascar. Cette communauté, très active dans l'économie et le commerce local, est particulièrement ciblée par des gangs criminels qui exigent d'importantes rançons en échange de la libération de leurs victimes.

Dans un communiqué, un collectif des Français d'origine indienne de Madagascar (CFOIM) a dénoncé "la violence croissante" visant leur communauté. "La situation est grave. Il ne se passe plus une journée sans que la communauté soit touchée", a ajouté le collectif, qui a lancé un "appel solennel au gouvernement malgache et à la communauté internationale pour stopper l'escalade de la violence" à l'encontre de ses membres.