Un otage des FARC, retenu par la guérilla marxiste depuis 12 ans, a retrouvé la liberté mardi
En descendant de l'hélicoptère qui le ramenait parmi les siens, le sergent Pablo Emilio Moncayo, 31 ans, retrouvé mardi la liberté en remerciant "Dieu" et "son père" qui, depuis sa capture ans, s'acharnait pour qu'il ne soit pas oublié.Vêtu d'un treillis militaire, il a également salué les présidents équatorien et vénézuélien pour leur médiation.
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En descendant de l'hélicoptère qui le ramenait parmi les siens, le sergent Pablo Emilio Moncayo, 31 ans, retrouvé mardi la liberté en remerciant "Dieu" et "son père" qui, depuis sa capture ans, s'acharnait pour qu'il ne soit pas oublié.
Vêtu d'un treillis militaire, il a également salué les présidents équatorien et vénézuélien pour leur médiation.
Pas une seule fois il n'a mentionné le chef de l'Etat colombien, Alvaro Uribe. Il a également salué son père "pour son travail infatigable et titanesque" en faveur de sa libération. Ce dernier est presque aussi connu que lui après avoir parcouru des milliers de kilomètres à pied afin que son fils ne soit pas oublié. Il a présenté à l'ancien otage une petite fille brune, un bouquet de marguerites à la main: sa soeur de cinq ans, Valentina, qu'il n'avait jamais vue.
Pablo Emilio Moncayo a déclaré avoir trouvé sa famille "radicalement changée". "Mais ils restent les êtres tendres qui m'ont toujours soutenu", a-t-il ajouté. Il a ensuite enlevé les chaînes symboliques que son père porte depuis longtemps aux deux poignets en souvenir de l'enlèvement de son fils, tandis que leurs proches criaient "Libertad, libertad". "Vous ne savez pas à quel point c'est surprenant de découvrir la civilisation", a-t-il aussi confié, en ajoutant qu'il était "suprêmement admiratif face aux progrès technologiques" qu'il avait pu observer.
Dans un communiqué diffusé sur internet par l'agence Anncol, souvent utilisée par la guérilla pour faire passer ses messages, les FARC ont souligné que cette libération sans conditions, la dernière, cherchait à dégager le chemin pour "un échange immédiat des prisonniers de guerre". Ces "otages politiques", 21 militaires et policiers, dont trois ont également passé le cap des 12 ans aux mains des FARC, ne seraient libérables que contre plusieurs centaines de leurs combattants emprisonnés en Colombie et aux Etats-Unis, ce que les autorités refusent.
Selon des données officielles, il n'y a plus en Colombie que 77 otages, dont les militaires et policiers détenus par la guérilla. En 2007, on en recensait officiellement 2700. L'organisme qui a recensé les otages, Fondelibertad, évoque 744 personnes disparues que l'on ne peut classer au rang des otages, des chiffres contestés par plusieurs ONG.
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