Une personne sur quatre dans le monde n'a toujours pas d'accès sécurisé à l'eau potable, selon l'ONU

D'après l'Organisation des Nations unies, plus de 100 millions de personnes dépendent encore de l'eau de surface, provenant par exemple de rivières, d'étangs et de canaux.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, le 19 mai 2025 à Genève (Suisse). (FABRICE COFFRINI / AFP)
Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, le 19 mai 2025 à Genève (Suisse). (FABRICE COFFRINI / AFP)

Plus de 2 milliards de personnes, soit environ une personne sur quatre dans le monde, n'ont toujours pas accès à une eau potable gérée en toute sécurité, déplorent mardi 26 août les agences des Nations unies chargées de la santé et de l'enfance dans un rapport. 

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Unicef constatent que le retard pris dans le programme d'amélioration des services d'eau, d'assainissement et d'hygiène (WASH) expose encore des milliards de personnes à un risque accru de maladies. D'après ces agences, plus de 100 millions de personnes dépendent également encore de l'eau de surface, provenant par exemple de rivières, d'étangs et de canaux.

Un accès universel "de plus en plus hors de portée"

Depuis 2015, 961 millions de personnes ont obtenu l'accès à une eau potable gérée de manière sûre, la couverture passant de 68% à 74%, selon le rapport. En dix ans, 1,6 milliard de personnes ont également obtenu un accès à des services d'hygiène de base (un dispositif permettant de se laver les mains avec de l'eau et du savon). Un confort dont bénéficie désormais 80% de la population mondiale, contre 66% en 2015.

L'objectif d'un accès universel en matière d'eau potable, d'hygiène et d'assainissement en 2030 reste néanmoins encore loin d'être atteint, et devient même "de plus en plus hors de portée", prévient l'ONU. "L'eau, l'assainissement et l'hygiène ne sont pas des privilèges : ce sont des droits humains fondamentaux", rappelle Rüdiger Krech, responsable de l'environnement et du changement climatique à l'OMS. "Nous devons accélérer nos actions en particulier pour les communautés les plus marginalisées."

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