Assassinat de Charlie Kirk : 65 000 personnes réunies pour rendre hommage à l’influenceur conservateur

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Article rédigé par France 2 - C. Guttin, E. Bonnasse, J. Cohen-Olivieri. Édité par l'agence 6Medias
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Aux États-Unis, l'hommage rendu à l'influenceur pro-Trump Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre dernier, a eu lieu dimanche 21 septembre. Près de 65 000 personnes étaient présentes, dont le président américain ainsi que son vice-président et le milliardaire Elon Musk.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Pendant cinq heures, ils sont venus prier et chanter pour rendre hommage à celui qu'ils appellent désormais leur martyr, Charlie Kirk. Soixante-cinq mille personnes étaient réunies dans un immense stade en Arizona (États-Unis) pour honorer l'influenceur chrétien ultraconservateur. Sur scène, la femme de Charlie Kirk, les larmes aux yeux, prend la parole et adresse un message au tueur de son mari. "Cet homme, ce jeune homme. Je lui pardonne", déclare Erika Kirk.

Un moment d'émotion qui a résonné pour tous les partisans de l'influenceur. "C'était très puissant. On était là depuis des heures, mais à ce moment précis, tout le monde s'est tu", explique une femme. "Je pense que la mort atroce de Charlie Kirk va provoquer un réveil aux États-Unis et un retour des gens vers Jésus", lance une autre.

Des allures de meeting politique

Mais l'hommage avait pris des allures de meeting politique. Dans un discours sans concession, le président américain n'hésite pas à diviser un peu plus les Américains. "C'était une personne qui ne détestait pas ses opposants. Il voulait le meilleur pour eux. C'est là où je suis en désaccord avec Charlie. Je déteste mes opposants et je ne veux pas le meilleur pour eux. Je suis désolé", dit Donald Trump, président des États-Unis.

De l'autre côté du pays, à New York, plusieurs manifestants dénoncent une rhétorique dangereuse. "Le pouvoir actuel ne fait qu'attiser les tensions et nous diviser un peu plus. C'est horrible", assure une militante. "En plus, avec les réseaux sociaux, tout le monde reste enfermé dans ses propres idées", remarque une autre.

Donald Trump a déjà prévu de remettre la médaille présidentielle de la liberté à titre posthume à l'ultraconservateur Charlie Kirk.

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