Reportage Assassinat de Charlie Kirk : des jeunes veulent reprendre le flambeau dans les universités

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Article rédigé par franceinfo - B.Mousset, F.Labigne - Édité par l'agence 6Medias France Télévisions
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Trois semaines après avoir été assassiné, l'influenceur trumpiste Charlie Kirk reste un héros pour beaucoup de jeunes Américains.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Une file d'attente devant l'entrée d'un campus d'une université en Virginie, lieu choisi pour un nouveau rendez-vous des conservateurs américains. Les tee-shirts arborés ne laissent guère la place aux doutes. Ici, on admire Donald Trump et les idées qu'il défend. "Pour moi, c'est très important d'assister à ce genre d'événement, d'être présente pour montrer que vous ne pouvez pas réduire au silence une majorité comme la nôtre", indique Kayleigh Finch, une lycéenne de 16 ans. 

Mais le personnage qui hante ces Américains, c'est Charlie Kirk, un jeune influenceur ultraconservateur chrétien et trumpiste, assassiné le 10 septembre dans une autre université et auquel une certaine Amérique a rendu hommage il y a déjà quelques jours. Reprendre son flambeau. C'est désormais l'idée de jeunes qui s'identifient à lui. "Je l'ai découvert sur TikTok et sur d'autres réseaux sociaux. J'aimais le voir aller sur les campus universitaires quand il s'adressait aux jeunes, aux nouveaux électeurs américains", témoigne Levi Testerman, un lycéen de 18 ans.

Un public majoritairement jeune

Ce jour-là, 2 500 personnes sont invitées dans l'université. Passage obligé, une boutique de souvenirs. Ici, on vend des objets à l'effigie de Charlie Kirk. Puis dans l'auditorium, première prière avant les discours. A la tribune, les disciples de Charlie Kirk, comme Megyn Kelly, une désormais célèbre commentatrice de la politique américaine, largement applaudie par un public conquis. Dans l'assistance, un public jeune et bruyant. Mais pas seulement. Il y a aussi des électeurs désabusés et plus âgés.

"Je pense que nous, les citoyens plus anciens, devons nous impliquer davantage. Je ne savais pas qui était Charlie Kirk. Je n'en avais jamais entendu parler avant qu'il soit assassiné. Maintenant, je le connais bien et je suis définitivement une adepte", déclare Melissa Lucas Gardner, retraité de 66 ans. Dans les milieux conservateurs, difficile aujourd'hui de dissocier Charlie Kirk du "Make America Great Again", le slogan du camp présidentiel.

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