Hommage à Charlie Kirk : "J'y suis allé parce que je pense qu'aujourd'hui beaucoup de libertés sont menacées", affirme le vice-président du RN Louis Aliot

Sur France Inter, le vice-président du Rassemblement national qualifie cet assassinat de "politique" mais n'estime pas que l'influenceur ultra-conservateur, tué par balles le 10 septembre, est un modèle.

Article rédigé par franceinfo
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Louis Aliot, vice-président du Rassemblement national, sur France Inter. (FRANCEINTER / RADIO FRANCE)
Louis Aliot, vice-président du Rassemblement national, sur France Inter. (FRANCEINTER / RADIO FRANCE)

Louis Aliot, le vice-président du Rassemblement national, s'est rendu samedi 20 septembre aux États-Unis pour assister à l'hommage rendu à l'influenceur ultra-conservateur Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre en plein débat sur un campus universitaire. "J'y suis allé parce que je pense qu'aujourd'hui beaucoup de libertés sont menacées", affirme ce mardi sur France Inter le maire de Perpignan.

"Cette liberté de pouvoir dialoguer, de pouvoir débattre, de pouvoir dire ce que l'on veut et de pouvoir penser ce que l'on veut. Aujourd'hui, je pense qu'elle est en péril dans beaucoup de pays du monde et je pense qu'il fallait marquer le coup parce que c'est un assassinat politique et qu'on ne peut pas tolérer ces assassinats politiques, qu'ils soient aux États-Unis comme partout ailleurs", explique Louis Aliot.

Ne pas faire de Charlie Kirk un modèle 

Pour le vice-président du RN, Charlie Kirk n'est pas pour autant un modèle. Le podcasteur pro-Trump de 31 ans avait provoqué de nombreux tollés après des propos sur les armes à feu, sur les musulmans ou encore sur les personnes transgenres.

Louis Aliot se détache aussi des propos du président américain Donald Trump qui a dit lors de l'hommage à Charlie Kirk "haïr" ses adversaires. "Je pense qu'il faut être respectueux de ses adversaires si on veut que la démocratie puisse vivre", avance Louis Aliot. 

Il raconte que ce rassemblement est à "cent mille lieues de ce que l'on voit en France", mais il n'en reste "pas moins qu'il y a des principes fondateurs de notre civilisation, de notre démocratie, et que le pluralisme politique et la tolérance des opinions des autres me paraissent être le socle d'une démocratie apaisée", assure-t-il.

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