Près de 100 000 personnes attendues, Donald Trump présent... A Phoenix, un dispositif hors norme pour la cérémonie en l'honneur de Charlie Kirk
Tout l'état-major du trumpisme se retrouve dimanche pour la cérémonie d'hommage à l'influenceur ultraconservateur assassiné le 10 septembre. Le dispositif de sécurité est semblable à celui mobilisé pour le Superbowl.
Aux Etats-Unis, tous les regards sont braqués dimanche 21 septembre sur la ville de Phoenix, en Arizona. C'est là que, dans la soirée, un hommage national sera rendu à Charlie Kirk, ce militant ultraconservateur assassiné le 10 septembre. Près de 100 000 personnes sont attendues autour du Stade Farm Stadium, habituellement utilisé par l'équipe de football américain (NFL) des Arizona Cardinals, pour une cérémonie sous étroite surveillance qui débutera en fin de matinée (20h heure française).
Le dispositif sécuritaire est digne de celui réservé aux événements de très grande envergure comme le Superbowl. Tout le quartier a été bouclé, des drones patrouillent dans le ciel, tandis que les services secrets et la police locale sont sur les dents.
63 000 places dans le stade
Les organisateurs s'apprêtent en effet à canaliser bien plus de participants que le State Farm Stadium ne peut en accueillir. "Evidemment, il y a des personnes qui ne sont pas d'accord avec Charlie Kirk qui vont vouloir répandre de la haine. On veut s'assurer que des manifestants ne perturbent pas l'événement et ne créent pas de problèmes. Que tout le monde soit en sécurité", a expliqué Nicole Parker, ex-agente du FBI, sur Fox news.
Steven, 22 ans, est un "grand fan" de Charlie Kirk, qu'il considère comme un véritable héros américain. Il sera donc très tôt au stade pour être certain d'avoir une place. "Il mérite cet hommage et la médaille de la liberté. Il est mort pour une bonne cause, soutient le jeune homme. Il a probablement mieux servi notre pays que n'importe lequel d'entre nous."
Le stade dispose d'une capacité d'environ 63 000 places et une enceinte voisine a été désignée comme "zone de débordement". Mais il n'y aura pas d'écrans géants en extérieur à cause de la chaleur attendue, le thermomètre devant afficher 38 degrés à Phoenix.
Une zone délimitée réservée aux opposants
Selon le principe du premier arrivé, premier servi, les participants sont invités à se présenter dans leurs habits du dimanche aux couleurs du drapeau national, bleu, blanc ou rouge. L'organisation est "à l'américaine", avec une zone de liberté d'expression qui a été délimitée près du bâtiment. Ceux qui ne se reconnaissent pas dans cet hommage national pourront s'y tenir debout, immobiles, avec leurs pancartes. Car il y a effectivement un autre son de cloche chez certains Américains.
"Ce n'est pas de l'amour ni de l'unité qu'il a apporté à ce monde, c'est de la haine et de la souffrance.Il y a des trans, des gays, des noirs dont la vie est plus difficile aujourd'hui à cause de la haine qu'il a répandue. C'est ce pays que nous devons apprendre à réconcilier", témoigne Patrick, électeur démocrate et militant des droits des afros-américains.
Donald Trump et de nombreux trumpistes présents
À la tribune, autour de la veuve de Charlie Kirk qui a repris les rênes de l'organisation Turning Point, tous les poids lourds de la droite conservatrice devraient prendre la parole, à commencer par Donald Trump et JD Vance. Il est pourtant très rare que le président et le vice-président s'expriment côte à côte, signe de l'importance que la Maison Blanche accorde à cette célébration. "Nous allons rendre hommage à un grand homme", a d'ailleurs déclaré samedi soir le chef de l'Etat, dont la prise de parole est attendue aux alentours de 21h30 heure française.
Donald Trump amène avec lui deux avions remplis de personnalités politiques de premier plan, comme le secrétaire d'État Marco Rubio ou encore le secrétaire à la Défense Pete Hegseth, mais aussi l'ancien commentateur de Fox News, Tucker Carlson, ou Donald Trump Junior, qui a dit avoir "perdu un frère".
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