Braquage en Californie : 25 malfaiteurs à l'assaut d'une bijouterie

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Article rédigé par France 2 - D. Schlienger, C. Guimier, A. Filippi, L. Soudre - Édité par l'agence 6Medias
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En Californie aux États-Unis, une vingtaine de personnes ont ciblé dans la semaine une bijouterie. À la clé, un million de dollars. La pratique du "smash and grab", soit "tout casser, tout emporter", vise de plus en plus de commerçants du pays.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.



Ils arrivent en horde, ceux qui sont armés en tête, cagoulés et de grands sacs à la main. Ensuite, tout se déroule en un éclair. Dans le dernier cambriolage filmé dans une bijouterie par les caméras de vidéosurveillance, cette semaine en Californie (États-Unis), on les voit casser les vitrines et tout rafler en à peine une minute, pour un butin d'un million de dollars.

Le système de sécurité du magasin s'active, la porte se verrouille, mais ils l'enfoncent. Sur le parking, six véhicules volés les attendent avec des chauffeurs, pour prendre la fuite au plus vite. Sept d'entre eux ont finalement été arrêtés par la police, mais sans les bijoux. "Ce n'est pas la première fois qu'ils commettent ce genre de faits. C'était très orchestré. Cela nous demande une longue enquête", commente le lieutenant Mike Pistello, du département de police de San Ramon, en Californie.

La Californie gangrenée par les cambriolages "smash and grab"

La Californie est gangrenée par les cambriolages "smash and grab", soit "tout casser, tout emporter" en un rien de temps, des braquages express et très violents. Début septembre, les malfaiteurs ont même utilisé une voiture-bélier, puis, une fois à l'intérieur, jeté à terre le propriétaire âgé de 88 ans.

Tout type de magasin est touché, mais les bijouteries sont les plus ciblées : 30 en six mois. Les commerçants sont à bout. "Cela doit s'arrêter, on en a ras le bol", se plaint l'un d'eux. Des manifestations ont été organisées pour en appeler aux autorités. En 2024, les sanctions ont déjà été renforcées contre les auteurs de ces faits. Ils encourent désormais jusqu'à neuf ans de prison pour crimes aggravés.

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