Emeutes à Charlotte : la mairie instaure un couvre-feu après deux nuits de violences
Des centaines de manifestants ont continué de défiler dans les rues malgré le couvre-feu entré en vigueur depuis minuit, jeudi soir. Ils protestent après la mort d'un homme noir abattu, mardi, par un policier.
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La situation reste tendue à Charlotte. La mairie de cette ville de Caroline du Nord (Etats-Unis) a annoncé, jeudi 22 septembre, l'instauration d'un couvre-feu de minuit à 6 heures après deux nuits de violences marquées par la mort d'un manifestant. Il était venu protester après la mort d'un homme noir abattu mardi par un policier. Ce couvre-feu, entré en vigueur jeudi, restera en place jusqu'à nouvel ordre, a précisé la mairie sur Twitter. Pour autant, des centaines de manifestants ont continué de défiler dans les rues.
Les manifestations, qui en sont à leur troisième nuit, visent à protester contre la mort de Keith Lamont Scott, un Noir de 43 ans qui a été, selon sa famille, abattu par la police lors d'une bavure, mardi, sur le parking d'un immeuble. Ces faits interviennent après une série de meurtres de Noirs, parfois non armés, par des policiers, qui ont provoqué l'indignation aux Etats-Unis.
"Arrêtez de nous tuer"
Jeudi soir, avant l'entrée en vigueur du couvre-feu, plusieurs centaines de manifestants ont bloqué l'une des voies de l'autoroute 277 près du Bank of America Stadium. Certains se sont couchés par terre, tandis que des automobilistes paniqués ont fait demi-tour et sont repartis à contre-sens. Les manifestants se sont enfuis après que la police a tiré des gaz lacrymogènes et ce qui semblait être des balles en caoutchouc, selon un journaliste de l'AFP sur place.
Des hélicoptères ainsi qu'une quinzaine de soldats de la garde nationale ont encerclé le lieu des violences de mercredi, à proximité d'un hôtel du centre de la ville.
Dans le centre de Charlotte, l'atmosphère était plus calme. Des centaines de manifestants ont marché vers le commissariat de police de la ville en brandissant des panneaux proclamant "Stop killing us" ("Arrêtez de nous tuer") et "Resistance is beautiful" ("La résistance est belle").
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