"C'est celui qui le dit qui l'est" : Poutine répond à Biden, qui l'a qualifié de "tueur"
Le président russe a répondu aux critiques de son homologue américain. Joe Biden l'avait qualifié de "tueur".
Le président russe Vladimir Poutine s'est moqué, jeudi 18 mars, de son homologue américain Joe Biden, qui l'avait qualifié de "tueur", avant de réaffirmer que la Russie défendra ses intérêts face aux Etats-Unis. Cette passe d'armes verbale semble précipiter la relation américano-russe dans une nouvelle spirale de tensions alors que, malgré leurs multiples désaccords, les deux puissances disaient, depuis le changement d'administration américaine, vouloir coopérer sur des dossiers d'intérêts communs.
"C'est celui qui le dit qui l'est !", a lâché Vladimir Poutine selon des propos retransmis à la télévision russe : "Ce n'est pas juste une expression enfantine (...), nous voyons toujours en l'autre nos propres caractéristiques". La veille, Joe Biden avait répondu par l'affirmative à un journaliste lui demandant si le maître du Kremlin était "un tueur". Des propos qu'il ne regrette pas, a indiqué jeudi sa porte-parole Jen Psaki. "Nous défendrons nos propres intérêts et nous travaillerons avec (les Américains) aux conditions qui nous seront avantageuses", a insisté Vladimir Poutine.
Un échange télévisé proposé
Dans la soirée, il est revenu sur ces échanges pour proposer à son homologue "une discussion en direct" diffusée en ligne ou à la télévision vendredi ou lundi. "Cela serait intéressant pour le peuple russe, le peuple américain et pour beaucoup d'autres pays", a-t-il déclaré à la télévision. La Maison Blanche n'a pas répondu dans l'immédiat, Jen Psaki indiquant seulement que Joe Biden voyage vendredi et est "très occupé".
Au-delà de ces piques, Moscou a fait savoir que les remarques de M. Biden étaient inacceptables à ses yeux. Fait inédit depuis 1998, l'ambassadeur russe aux Etats-Unis a été rappelé pour des consultations sur les relations russo-américaines, plongées dans "l'impasse". Seul signe jusqu'ici de désescalade, le département d'Etat américain a assuré à l'AFP qu'il ne prévoyait pas de rappeler son propre représentant à Moscou.
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