Les Etats-Unis vont révoquer les visas d'étudiants chinois, dont ceux "étudiant dans des filières sensibles"

Quelques jours plus tôt, l'administration de Donald Trump avait suspendu le traitement des nouvelles demandes de visas étudiants, tous pays confondus, dans le cadre d'une politique plus large ciblant les universités.

franceinfo avec AFP

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Publié le 29/05/2025 10:09

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Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio à Washington, le 20 mai 2025. (ALEX WROBLEWSKI / AFP)

Les jeunes Chinois dans le collimateur des Etats-Unis. Le ministère des Affaires étrangères américain a annoncé, mercredi 29 mai, qu'il allait s'atteler à révoquer "avec vigueur" les visas d'étudiants chinois, "dont ceux ayant des liens avec le Parti communiste chinois ou étudiant dans des filières sensibles".

"Nous allons aussi revoir les critères pour renforcer l'examen de toutes les prochaines demandes de visa venant de la Chine et de Hong Kong", ajoute le communiqué signé par le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, qui ne précise pas davantage quelle part des étudiants chinois aux Etats-Unis sont concernés.

Cette annonce intervient quelques jours après la suspension par les Etats-Unis du traitement des nouvelles demandes de visas d'étudiants étrangers, tous pays confondus, le temps de mettre en place de nouvelles directives sur l'examen de leurs publications sur les réseaux sociaux. Cette mesure s'inscrit aussi dans le cadre de l'offensive de l'administration américaine contre les universités, visant notamment Harvard. Une politique déjà critiquée par Pékin.

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Dans la foulée de cette annonce, la Chine a qualifié de "déraisonnable" la décision de Washington. Plus de 277 000 Chinois étaient inscrits dans les universités américaines pour l'année 2023-2024, seulement dépassés – pour la première fois depuis des années – par les étudiants indiens, selon un rapport approuvé par le département d'Etat américain. Les étudiants chinois représentent aussi l'une des sources de revenus les plus importantes pour les universités aux Etats-Unis.

Lors de son premier mandat, Donald Trump avait déjà pris pour cible les étudiants chinois, ciblant spécifiquement ceux qui étaient engagés dans des filières jugées sensibles, soupçonnés de liens avec les renseignements chinois.