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Un ex-conseiller de Trump envisage de témoigner devant le Congrès sur l'influence de la Russie dans l'élection américaine

"Le général Flynn a certainement une histoire à raconter", a déclaré son avocat. L'éphémère conseiller à la sécurité nationale avait dû démissionner en février car il n'avait pas révélé l'existence de conversations sensibles avec l'ambassadeur russe.

franceinfo avec Reuters

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Publié le 31/03/2017 09:23 Mis à jour le 31/03/2017 10:27

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Le conseiller à la sécurité de Donald Trump, Michael Flynn, lors d'une conférence de presse entre le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, et le président américain, à la Maison Blanche, à Washington, le 13 février 2017. (CARLOS BARRIA / REUTERS)

Il a posé une condition à son témoignage : bénéficier d'une protection contre toute "poursuite injuste". Michael Flynn, ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, a proposé de parler devant les commissions parlementaires enquêtant aux Etats-Unis sur d'éventuelles interférences de la Russie dans l'élection présidentielle américaine, a annoncé jeudi 30 mars son avocat Robert Kelner.

"Le général Flynn a certainement une histoire à raconter et il est très désireux de la raconter si les circonstances le permettent", a déclaré Robert Kelner dans un communiqué.

Contraint de démissionner au bout de trois semaines

Un tel témoignage permettrait de faire la lumière sur les conversations, l'an dernier, entre Michael Flynn et l'ambassadeur russe aux Etats-Unis, Sergueï Kislyak, alors qu'il conseillait Donald Trump sur les questions de sécurité nationale dans le cadre de la campagne de l'homme d'affaires, élu président des Etats-Unis le 8 novembre.

Michael Flynn a été contraint de démissionner en février, trois semaines seulement après l'investiture de Donald Trump, pour ne pas avoir révélé l'existence de ses conversations avec l'ambassadeur russe au sujet des sanctions américaines contre la Russie.

Moscou dément toute interférence dans la campagne électorale aux Etats-Unis, où les services de renseignement l'accusent de piratage informatique contre le camp démocrate pour favoriser l'élection du candidat républicain.