La plupart des grandes universités américaines refusent le "Pacte académique" de Donald Trump, quitte à perdre des financements
Le président américain voulait imposer des conditions
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Aux Etats-Unis, le bras de fer se poursuit entre les universités et l'administration Trump qui les accuse de propager l'idéologie "woke" et la bien-pensance. Neuf établissements d'enseignement supérieur de premier plan, publics et privés, avaient jusqu'à lundi 20 octobre pour accepter le "Pacte pour l'excellence académique" du gouvernement en échange de fonds fédéraux supplémentaires, avait révélé le Wall Street Journal. Finalement, une seule université l'accepte.
L'Université du Texas, à Austin, l'une des plus importantes des Etats-Unis en nombre d'étudiants, est la seule des neuf universités concernées a avoir accepté ce Pacte, malgré des manifestations organisées sur le campus par des professeurs et des étudiants. Le texte impose une ligne conservatrice qui vise à modifier en profondeur la culture des campus. Il impose certaines pratiques en termes d'admission, des limitations à l'accueil des étudiants étrangers ou encore l'engagement à ne pas installer de toilettes pour les transgenres.
Certains établissements avaient immédiatement refusé, comme le célèbre MIT de Cambridge qui dénonçait une "atteinte à son indépendance". Ce pacte est surtout "incompatible avec notre conviction fondamentale", avait écrit sa présidente : le financement scientifique doit être lié "au mérite", sous-entendu pas au politique. Les fonds fédéraux représentent pourtant près de la moitié des revenus du Massachussetts Institute of Technology. Les universités d'Arizona, de Pennsylvanie, de Californie du Sud et de Virginie, Brown, Dartmouth et Vanderbilt ont suivi le même chemin.
Pour Donald Trump, l'enseignement supérieur "a perdu son chemin", il "corrompt la jeunesse et la société" avec une "idéologie socialiste et anti-américaine". Ce mouvement de résistance est inédit. Jusqu'ici seule Harvard avait ouvertement défié l'administration.
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