Le président Trump expose une maquette d'arc de triomphe sur son bureau
L'ancien promoteur immobilier, qui a tapissé le Bureau ovale de dorures, a signé fin août un décret afin de promouvoir l'architecture "classique", inspirée de la Rome et de la Grèce antiques.
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Un journaliste et un photojournaliste de l'AFP ont aperçu jeudi 9 octobre une maquette d'arc de triomphe, monument familier aux Parisiens, sur le bureau de Donald Trump, alors qu'ils assistaient à une réunion du président américain avec son homologue finlandais Alex Stubb.
Le plan en trois dimensions, posé sur le "Resolute Desk", la table de travail située dans le Bureau ovale, montre une grande arche blanche surmontée de statues. Elle est placée sur un rond-point au bord du fleuve Potomac, sur la rive opposée au Lincoln Memorial, l'un des plus célèbres monuments de la capitale américaine, et à proximité du cimetière militaire d'Arlington.
À côté de la maquette est posé un autre modèle réduit d'arc de triomphe, de plus grande taille, ce qui permet de distinguer les détails, en particulier des colonnes ainsi que des sculptures d'aigles posées sur le sommet, encadrant une statue dorée aux ailes déployées, qui brandit une torche.
Le 5 septembre 2025, un compte appelé "Donald Trump for President" avait publié sur Facebook un dessin reproduisant exactement le même monument, situé au même endroit, en faisant le lien avec le 250e anniversaire de la Déclaration d'indépendance américaine qui sera célébré le 4 juillet 2026. Le croquis en question portait le nom de la société d'architectes Harrison Design, basée à Washington.
La folie des grandeurs
Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump, ancien promoteur immobilier, a lancé plusieurs opérations de rénovation et de construction, auxquelles il se consacre avec un enthousiasme manifeste. Il a par exemple couvert les murs du Bureau ovale, une pièce plutôt dépouillée auparavant, d'ornements dorés. Il fait aussi construire une immense salle de bal à côté de la Maison Blanche.
Le dirigeant républicain a signé fin août un décret afin de promouvoir l'architecture "classique", inspirée de la Rome et de la Grèce antiques. Il a aussi exprimé à plusieurs reprises sa volonté de célébrer davantage la puissance et les victoires militaires des États-Unis.
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