Vidéos Pays qui reconnaissent l'Etat de Palestine, guerre en Ukraine, crise climatique... Cinq séquences à retenir du discours tous azimuts de Donald Trump à l'ONU

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Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président américain s'est exprimé mardi à la tribune des Nations unies, à New York.

Donald Trump n'a pas mâché ses mots devant les dirigeants du monde entier, réunis mardi 23 septembre à New York, à l'occasion de l'Assemblée générale des Nations unies. Dans un long discours, le président des Etats-Unis est revenu, entre autres, sur l'annonce de la reconnaissance de l'Etat de Palestine par plusieurs Etats, dont la France, lundi, puis sur la guerre en Ukraine ou encore sur le réchauffement climatique. Voici cinq séquences à retenir de son discours.

La reconnaissance de l'Etat de Palestine "récompense les terroristes du Hamas" 

Selon Donald Trump, les Etats qui ont récemment annoncé la reconnaissance de l'Etat de Palestine ont décidé de "récompenser les terroristes du Hamas pour les atrocités commises, notamment les atrocités du 7-Octobre". La France et une dizaine d'autres pays, parmi lesquels le Canada, la Belgique ou encore le Royaume-Uni, ont annoncé ces derniers jours qu'ils reconnaissaient officiellement l'Etat de Palestine. 

Le dirigeant a fustigé le mouvement islamiste palestinien, qui "n'a de cesse de rejeter tous les processus de paix". Le président américain a également enjoint aux dirigeants présents devant lui de "mettre fin à la guerre à Gaza", estimant que "le Hamas doit libérer tous les otages".

"J'ai mis un terme à sept guerres, je n'ai reçu aucun coup de téléphone de l'ONU"

Le locataire de la Maison Blanche en a profité pour reprocher à l'Organisation des Nations unies de ne pas l'avoir aidé dans ses diverses entreprises de paix. "J'ai mis un terme à sept guerres. Je n'ai reçu aucun coup de téléphone de l'ONU me proposant de m'aider à résoudre ces conflits", a-t-il affirmé, avant d'ajouter : "L'ONU n'est pas à la hauteur des attentes." 

"Les deux choses que j'ai eues des Nations unies, c'est un escalier mécanique défaillant et un téléprompteur défaillant", a ironisé le président américain, en référence à des problèmes techniques autour de son intervention au siège de l'ONU.

"Je pensais que le conflit en Ukraine était simple à résoudre"

Donald Trump en a profité pour aborder le conflit ukrainien. "Je pensais que le conflit en Ukraine était simple à résoudre, car j'ai de très bonnes relations avec Vladimir Poutine", a-t-il déclaré. "L'Europe doit cesser d'acheter du pétrole à la Russie, c'est honteux", a-t-il poursuivi.

"Vos pays sont voués à l'enfer si vous refusez" de fermer les frontières 

Donald Trump a également reproché aux Nations unies de "financer une attaque contre les pays occidentaux et leurs frontières", en faisant référence à l'aide financière fournie par l'ONU à des migrants dans le besoin. Sans fondement, le président américain a accusé les Nations unies "d'encourager l'invasion" de certains pays par les arrivées de migrants sans-papiers. 

Le dirigeant populiste, qui tient souvent des discours xénophobes, a fait de sa politique anti-immigration une priorité et a lancé une vaste opération d'expulsion de personnes sans-papiers. "Vos pays sont voués à l'enfer si vous refusez" de fermer les frontières, a-t-il affirmé à l'attention des Etats européens. 

L'urgence climatique qualifiée de "plus grande escroquerie de l'histoire"  

Après s'être exprimé sur les conflits en cours, Donald Trump a de nouveau tenu des propos climatosceptiques, estimant sans aucun fondement que le changement climatique était la "plus grande escroquerie de l'histoire", et que les énergies renouvelables étaient une "supercherie qui ne fonctionne pas". 

"Je vous encourage à ne pas vous laisser berner", a-t-il poursuivi, qualifiant également les scientifiques et autres personnes alertant sur les conséquences des émissions de gaz à effet de serre de "stupides". Le président populiste a également évoqué, dans une nouvelle prise de parole climatosceptique, "la duperie de l'empreinte carbone". 

"Cet agenda mondialiste n'a aucun sens. Vos pays se flagellent, vous devez mettre un terme à ces politiques [écologiques]", a encore insisté Donald Trump. "C'est pourquoi les Etats-Unis se sont retirés de l'Accord de Paris."

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