"J'ai entendu un grand sifflement" : le récit fait par Donald Trump de la tentative d'assassinat dont il a été la cible
"Je ne suis pas censé être là ce soir", a-t-il affirmé jeudi devant les délégués de la convention républicaine à Milwaukee dans le Wisconsin, cinq jours après avoir été blessé par balle à l'oreille lors d'un meeting de campagne.
Il en parle une dernière fois avant de passer l'événement sous silence. Donald Trump s'est lancé, jeudi 18 juillet, dans le récit sur la tentative d'assassinat dont il a été victime il y a cinq jours, affirmant qu'il n'était pas "censé être là ce soir", à la convention républicaine.
"Je me tiens devant vous dans cette arène uniquement par la grâce de Dieu tout-puissant", a affirmé l'ancien président dans son discours à Milwaukee d'acceptation de l'investiture du Parti républicain à l'élection de novembre.
"Un grand sifflement"
"Comme vous le savez déjà, la balle de l'assassin a été à deux doigts de m'ôter la vie. Beaucoup de gens m'ont demandé ce qui s'était passé, et c'est pourquoi je vais vous le dire, et vous ne l'entendrez plus jamais de ma bouche, parce que c'est trop douloureux à dire", a-t-il dit en préambule d'une longue tirade sur ce qui s'est passé en ce samedi funeste, lorsqu'un tireur a ouvert le feu sur le candidat républicain lors d'un meeting de campagne en Pennsylvanie, le blessant à l'oreille droite.
Parlant la voix basse, il a commencé par décrire son entrée en scène à Butler, "devant une foule enthousiaste, au son de la musique, par une belle et chaude journée". Puis, une dizaine de minutes dans le discours, "j'ai entendu un grand sifflement et j'ai senti quelque chose me frapper très, très fort à l'oreille droite. Je me suis dit : 'Wow, qu'est-ce que c'était ? Cela ne peut être qu'une balle".
Lorsque les tirs ont retenti, "j'ai immédiatement compris que c'était très sérieux, que nous étions attaqués", a-t-il encore raconté. "Le sang coulait partout. Et pourtant, d'une certaine manière, je me sentais en sécurité, parce que j'avais Dieu à mes côtés".
"J'ai commencé à crier 'fight'"
"Je ne suis pas censé être là ce soir", a-t-il dit, ce à quoi les délégués de la convention républicaine ont répondu en chœur: "si tu l'es !", lui conférant une aura de miraculé. Il s'est encore attardé sur cette séquence désormais historique où on le voit être évacué de l'estrade du meeting, le poing levé et la joue ensanglantée, et escorté par des agents du Secret Service, chargés de la sécurité des hautes personnalités politiques.
"Lorsque je me suis levé, entouré du Secret Service, les spectateurs étaient désorientés parce qu'ils pensaient que j'étais mort". "Je voulais faire quelque chose pour leur faire savoir que j'allais bien. J'ai levé mon bras droit (...) et j'ai commencé à crier 'fight, fight, fight'", comme pour les exhorter à combattre.
Cette image se transforme en atout politique que la convention républicaine n'a cessé de mettre en avant, car illustrant selon les républicains le courage d'un homme qu'on cherche à abattre et qui ne se résigne jamais.
"Ce qui est étonnant, c'est qu'avant le tir, si je n'avais pas bougé la tête à ce tout dernier moment, la balle de l'assassin aurait parfaitement atteint sa cible, et je ne serais pas ici ce soir", a-t-il encore dit. Il s'est encore dit surpris d'une "statistique intéressante": "les oreilles sont la partie du corps qui saigne le plus".
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