Accusée d'avoir occupé un emploi fictif, Anne Hidalgo attaque en diffamation le magazine "Capital"
Selon le mensuel, Anne Hidalgo aurait continué à toucher son salaire d'inspectrice du travail pendant plusieurs mois après être devenue la première adjointe au maire de Paris, Bertrand Delanoë, en 2001.
Elle dénonce une "atteinte grave à son honneur et à sa probité". Anne Hidalgo annonce, mercredi 25 octobre, le dépôt d'une plainte en diffamation contre le magazine Capital et l'un de ses journalistes, qui l'accusent dans un article d'avoir bénéficié d'un emploi fictif entre 2000 et 2003.
Article de @MagazineCapital : Face à cette atteinte grave à mon honneur et à ma probité, j'ai décidé de déposer plainte pour diffamation. pic.twitter.com/53o4991tQO
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 25 octobre 2017
Selon le magazine, Anne Hidalgo aurait continué à toucher son salaire d'inspectrice du travail pendant plusieurs mois après être devenue la première adjointe au maire de Paris, Bertrand Delanoë, en 2001. Jusqu'en avril 2002, relate le magazine, l'élue était mise à disposition, par son administration d'origine (le ministère du Travail), auprès du cabinet de Marylise Lebranchu, alors garde des Sceaux. Mais deux anciens conseillers cités par Capital attestent qu'Anne Hidalgo était très peu présente.
Après la défaite de Lionel Jospin en avril 2002, Anne Hidalgo aurait, toujours selon le mensuel, continué à toucher son salaire d'inspectrice du travail à la direction régionale du travail d'Ile-de-France, sans pour autant avoir réintégré concrètement ses fonctions. "Ce qui constitue ni plus ni moins une rémunération pour emploi fictif", tranche Capital.
Une situation "légale" selon Anne Hidalgo
Pour accréditer ses accusations, le magazine reproduit un courrier adressé fin septembre 2003 par le directeur régional du travail d'Ile-de-France à un syndicaliste qui s'était inquiété de la situation. On y apprend notamment qu'un arrêté de janvier 2003 a placé Anne Hidalgo, de façon rétroactive, "en position de détachement auprès de la Mairie de Paris". En lui ordonnant de reverser "les émoluments perçus entre le 17 juin 2002 et le 31 janvier 2003".
Dans un communiqué, la maire de Paris "conteste avec la plus grande fermeté l'accusation d'emploi fictif qui est portée contre elle". Elle précise avoir exercé son droit au congé maternité en mars 2001, "alors enceinte de son troisième enfant", et assure que l'arrêté de 2003 faisait suite à une demande de sa part. "Face aux accusations qui avaient été portées contre elle sur ce même sujet par un syndicaliste, le ministère du Travail et Anne Hidalgo avaient déjà fourni à la justice tous les éléments permettant de confirmer la légalité de la situation", conclut le communiqué.
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