Affaire Alexis Kohler : Emmanuel Macron défend le maintien "tout à fait légitime" de son secrétaire général à l'Elysée
Le haut fonctionnaire a été mis en examen pour "prise illégale d'intérêts", lundi, en raison de ses liens avec l'armateur italo-suisse MSC.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2022/10/07/phpZRrDCh.jpg)
Emmanuel Macron a jugé, vendredi 7 octobre, "tout à fait légitime" le maintien de son bras droit Alexis Kohler comme secrétaire général de l'Elysée malgré sa mise en examen pour "prise illégale d'intérêts", qu'il a qualifiée de simple "décision de procédure".
"Il a donc toute ma confiance", a dit le chef de l'Etat devant la presse à Prague (République tchèque), à l'issue d'un sommet européen où 43 dirigeants du continent se sont réunis pendant deux jours. Il a par ailleurs estimé que le renvoi en procès du ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, était "un cas très particulier" qui ne justifiait pas non plus un limogeage.
"Il n'est pas ministre"
Lorsqu'il était candidat à un premier quinquennat en 2017, Emmanuel Macron avait affirmé que, "dans le principe", un ministre devait "quitter le gouvernement" en cas de mise en examen. Mais ce "principe" n'a depuis pas toujours été appliqué de manière stricte, et le chef de l'Etat est aujourd'hui vivement critiqué par les oppositions pour le maintien d'Alexis Kohler et Eric Dupond-Moretti. Interrogé sur un revirement de doctrine, le président a semblé expliquer qu'il s'agissait là d'exceptions à la règle. "Pour ce qui est de mon secrétaire général, il ne vous aura pas échappé qu'il n'est pas ministre", a-t-il répondu, estimant que cette doctrine ne s'appliquait donc pas dans son dossier.
Une information judiciaire avait été ouverte le 23 juin 2020 au sujet d'Alexis Kohler pour "prise illégale d'intérêts", "trafic d'influence" et "défaut de déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique" (HATVP), après une plainte de l'association Anticor, en lien avec l'armateur MSC. Le secrétaire général de l'Elysée a approuvé en 2010 et 2011 des contrats concernant l'armateur italo-suisse, fondé et dirigé par des cousins de sa mère. Alexis Kohler était alors membre du conseil de surveillance et n'avait pas signalé ces liens familiaux avec MSC.
À regarder
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
-
Bac sans calculette : les conseils de Lucas Maths
-
Menace des drones : la France déploie ses armes
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter